Annesse-et-Beaulieu | |||||
Le canal d'Annesse. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Philippe Perperot 2020-2026 |
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Code postal | 24430 | ||||
Code commune | 24010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Annessois | ||||
Population municipale |
1 445 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 119 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 26″ nord, 0° 35′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 169 m |
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Superficie | 12,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Razac-sur-l'Isle (banlieue) |
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Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Astier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.annesse-et-beaulieu.fr | ||||
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Annesse-et-Beaulieu est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
En Périgord central, la commune d'Annesse-et-Beaulieu se situe en distances orthodromiques, onze kilomètres à l'ouest de Périgueux, la préfecture de la Dordogne. Elle est bordée par l'Isle du nord-est à l'ouest, en passant par le sud. Elle fait partie de l'unité urbaine de Razac-sur-l'Isle et de l'aire d'attraction de Périgueux.
Deux grandes voies de communication la traversent : la route départementale (RD) 710, ancienne route nationale 710 dite « route de Ribérac », et la RD 3 qui relie Périgueux à Coutras.
Son bourg principal, Gravelle, est sis au centre de la commune. Dans leur « Histoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu », Raymonde Larue et François Labrue écrivent à ce propos : « C'est notre particularité : généralement au cœur de la commune, on trouve l'église, le presbytère, la mairie, les écoles... Chez nous, c'est aux extrémités de la commune que se trouvent les églises et leur cimetière, entre les deux sont la mairie, les écoles et les commerces ».
Au nord, un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 646 et GR 361 parcourt le territoire communal sur près de quatre kilomètres entre La Chapelle-Gonaguet et Léguillac-de-l'Auche.
Annesse-et-Beaulieu est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Astier au sud-ouest sur environ 250 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Annesse-et-Beaulieu est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 65 m et 169 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,12 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,93 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, le Jouis, le canal d'Annesse, le ruisseau de Gravelle et par d'autres petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de 18 km de longueur totale[16],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face à Arveyres[17],[18]. Elle borde la commune sur plus de neuf kilomètres et demi à l'est, au sud et au sud-ouest, servant de limite naturelle avec celles de Marsac-sur-l'Isle, Razac-sur-l'Isle et Montrem.
Le canal d’Annesse, réalisé en 1830, est long de 1,52 km[19]. Il a nécessité des travaux considérables pour l’époque, avec quelque 42 000 m3 de terre remués. Au XXIe siècle, le canal ne connaît plus de navigation fluviale mais la digue qui le longe est devenue un lieu de promenade.
Le Jouis, affluent de rive droite de l'Isle, marque brièvement la limite territoriale au sud-ouest sur plus de 200 mètres face à Saint-Astier.
Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau de Gravelle traverse la commune de l'ouest au sud-est sur plus de deux kilomètres.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 8 km à vol d'oiseau[24], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
Au , Annesse-et-Beaulieu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Razac-sur-l'Isle, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), terres arables (15,5 %), zones urbanisées (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), prairies (11,1 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Gravelle où est située la mairie, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[34] :
Le territoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Périgueux, regroupant 12 communes concernées par un risque de débordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[37]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m à l'échelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de référence). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[38]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2018[39],[35]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomération de Périgueux » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un débit estimé de 630 m3/s à Périgueux, présente une période de retour centennale et sert de crue de référence au PPRI[40].
Annesse-et-Beaulieu est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Le nom de la localité est attesté dans les écrits, dans une phrase latine Eclessia Sanctae Mariae quoe dicitur Anessa en 1076.
Les récits ancestraux font traditionnellement remonter l'origine d'Annesse au passage de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui se rendit à Périgueux vers 360 pour honorer saint Front, l'évangélisateur du Périgord. La légende veut ainsi que l’âne du saint homme se soit enfui après avoir été pris en chasse par un loup. Dépité, l’homme d'église se mit à prier en ce lieu. Ses prières furent entendues : à cet endroit jaillit une source, et l'âne — qui était une ânesse — revint le lendemain. En souvenir de ces miracles, saint Hilaire proposa d'élever une chapelle à cet endroit, que nous connaissons maintenant sous le nom d’Annesse. Voilà pour l’origine « mythique ». Toujours est-il que l'église d'Annesse est dédiée à saint Blaise.
Selon des spécialistes de la toponymie, une autre version parait plus plausible. Selon eux, la première mention historique de la commune, Anessa, n’a rien à voir avec l'ânesse évoquée dans la légende. Le nom, vraisemblablement d'origine gauloise, est construit à partir de « ana », signifiant marais ou marécage, suivi d'un suffixe gallo-roman de sens collectif : « -icia » ou « -itia »[47], correspondant à des « terres humides »[48]. De son côté, Beaulieu fait référence à sa situation bien exposée[48].
En occitan, la commune porte le nom d'Anessa e Beuluòc[48].
La première mention écrite connue du lieu apparait en 1076 sous la forme, Anessa[47].
La commune d'Annesse-et-Beaulieu est née en 1794 à la Révolution de la réunion des deux communes issues des paroisses d'Anesse (selon la graphie ancienne que l'on retrouve sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[49]) et de Beaulieu, auxquelles ont également été rattachés les hameaux de la Roche, Siorac et Langlade qui dépendaient de la commune de Razac.
Dès 1790, la commune d'Annesse a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Elle fusionne presque aussitôt avec celle de Beaulieu et prend le nom d'Annesse-et-Beaulieu. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[6].
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[50].
Fin 2002, Annesse-et-Beaulieu intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[51].
La communauté d'agglomération périgourdine disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].
Dans le domaine judiciaire, Annesse-et-Beaulieu relève[57] :
Les habitants d'Annesse-et-Beaulieu se nomment les Annessois[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].
En 2021, la commune comptait 1 445 habitants[Note 6], en évolution de −2,43 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 644 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (63) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (62) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.
Au , la commune compte 103 établissements[63], dont 51 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux dans la construction, dix-neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[64].
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés situées à Annesse-et-Beaulieu se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
Début 2017, le centre de la Lande, ouvert en 1977, emploie 120 personnes en CDI[67].
Trois châteaux :
Enfin, le patrimoine bâti de la commune est riche de :
Plusieurs zones de protection sont délimitées sur le territoire communal.
La zone située entre le canal d'Annesse et l'Isle, ainsi que d'une manière générale, toute la vallée de l'Isle en aval de Gravelle, sont parties intégrantes d'un site Natura 2000 : la vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne. Ce site, composé d'un ensemble de prairies et de cultures, est très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[74].
Près de la moitié du territoire communal correspond à deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :
Aux deux extrémités de la commune, les bourgs d'Annesse et de Beaulieu sont, sur 34 hectares, deux sites inscrits[79],[80].