Nom de naissance | Annette Coleman |
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Naissance |
1941 Brooklyn |
Instruments | Piano, voix |
Années actives | Depuis 1971 |
Labels | Ironicrecords, Ironic US, ECM |
Annette Peacock, née en 1941[1] à Brooklyn, est une compositrice, arrangeuse, productrice, pianiste et chanteuse américaine.
Annette Coleman naît et grandit dans un milieu aisé, en Californie. Très vite attirée par la musique, elle commence à composer à l'âge de quatre ans[2].
Au début des années 1960, elle déménage à New York. Là, elle fréquente de nombreux artistes et musiciens. Elle se marie ainsi brièvement avec le contrebassiste Gary Peacock dont elle conserve le nom, collabore avec Dalì et se fait amie du saxophoniste Albert Ayler en qui elle reconnaît un modèle de la figure de l'artiste.
Celle qu'on nomme ensuite Annette Peacock se fait alors connaître d'abord dans le jazz et le jazz expérimental, notamment avec le morceau "I'm The One". Sa voix de velours laisse place par moments à des vocalises brutes, ses mélodies sont entrecoupées de sons discordants et saturés joués au synthétiseur. Elle est une des pionnières dans l'utilisation des synthétiseurs Moog.
Avec le disque X-Dreams en 1978, elle est appelée la Bowie féminine, tant par son côté androgyne que par son rock nuancé, et connaît un succès plus large. Quelques disques suivront de 1979 (The Perfect Realese, autre réussite) à 1980 dans un univers jazz rock pas toujours facile à aborder.
Elle crée son propre label Ironic Records avec lequel elle enregistre quatre albums de 1981 à 1988.
En 2000, elle réapparaît avec un disque alliant le piano, son instrument, avec un quatuor à cordes, salué par la critique, et très proche d'un univers classique et intimiste qu'elle affectionne. Sa voix est unique, son œuvre a inspiré Sidsel Endresen.
Sa musique a souvent été reprise par David Bowie, Busta Rhymes, J-Live (en), Brian Eno, Morcheeba, Pat Metheny, Al Kooper, Mick Ronson.
Elle entretient une relation avec le pianiste Paul Bley.