Annoisin-Chatelans | |||||
La place de Chatelans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Nora Chebbi 2020-2026 |
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Code postal | 38460 | ||||
Code commune | 38010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nuisantins | ||||
Population municipale |
717 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 45′ 28″ nord, 5° 17′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 452 m |
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Superficie | 13,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Annoisin-Chatelans est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le village d'Annoisin-Chatelans se situe sur les contreforts et le plateau de l'Isle-Crémieu, à quelque 40 km à l'est de Lyon juste au-dessus de la commune de Crémieu sur la route de Lagnieu.
Elle faisait partie de la communauté de communes de l'Isle-Crémieu qui regroupe toutes les communes autour de Crémieu, de la plaine côté Lyon avec Chamagnieu ou Villemoirieu jusqu'à la zone de collines d'Optevoz. La Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné l'a remplacé en 2017.
La commune se caractérise par un habitat dispersé qui provient de la fusion de deux bourgs d'importance comparable, Annoisin plutôt tournée vers Crémieu et Chatelans à quelque deux kilomètres, plutôt tournée quant à elle vers le val-d'Amby (Hières-sur-Amby et Optevoz). À ce caractère historique, il faut ajouter en montant de Crémieu, les deux hameaux de Michalieu et du Mollard.
Le plateau où se situe en grande partie le territoire communal est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].
« Les carrières et les belvédères du plateau de Larina », sont un site géologique remarquable de 7,31 hectares sur les communes d'Annoisin-Chatelans et Hières-sur-Amby. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 175 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Le territoire communal est situé à l'écart des grands axes routiers.
Au , Annoisin-Chatelans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), forêts (30,9 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune d'Annoisin-Chatelans est situé en zone de sismicité n°3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Des pastilles d'iode sont fournies régulièrement pour protection de la thyroïde
Les préfets de l'Ain, de l'Isère et du Rhône ont adopté le 18 juin dernier un nouveau plan particulier d'intervention, définissant entre autres des périmètres plus ou moins exposés en cas d'accident nucléaire. Quelles sont les communes concernées ?
Le Bugey, ses collines vallonnées, ses cascades et sa centrale, fumant à l'horizon. Située à 40 kilomètres à l'Est de Lyon, un accident dans cette dernière aurait des conséquences dramatiques : 5 millions de Français irradiés et 20 000 km2 de zones agricoles contaminées, d'après une étude de l’institut biosphère de Genève.[réf. nécessaire]
En prévision d'un tel scénario, les préfets de l'Ain, de l'Isère et du Rhône ont approuvé le 18 juin dernier un nouveau plan particulier d'intervention (PPI). D'après le dossier de la préfecture de l'Ain, le PPI « définit les objectifs (alerter la population, assurer le bouclage de la zone et la circulation, protéger la population, lutter contre les effets ...) et les actions à mener », sous la responsabilité du préfet. Il se déclenchera « s'il existe un danger radiologique et/ou chimique réel pour les populations ».
Ce dernier définit trois périmètres plus ou moins dangereux, de deux, cinq à vingt kilomètres autour de la centrale, concernant des communes de l'Ain, de l'Isère et du Rhône. Les habitations et zones agricoles se trouvant dans le premier périmètre de deux kilomètres, dit « de danger immédiat » étant les plus exposées : Hières-sur-Amby, Saint-Vulbas, Vernas. Ensuite viennent les communes de La Balme-les-Grottes, Loyettes, Blyes, Saint-Romaine-de-Jalionas, Leyrieu, Annoisin-Chatelans ou Saint-Baudille-de-la-Tour.
Selon le type et la gravité d'un éventuel accident nucléaire, plusieurs réponses peuvent être envisagées. Dans un premier temps, il s'agit de mettre à l'abri les populations du périmètre de deux kilomètres. Ensuite, l'évacuation de celles du périmètre de cinq kilomètres. Puis l'extension ou la levée de ces mesures sur le périmètre restant de vingt kilomètres, voire au-delà si besoin.
Le plateau de Larina a été occupé dès le début du premier millenaire, on en retrouve encore les traces sur le site de Larina au nord de la commune (oppidum puis camp mérovingien)[17].
Le premier texte connu sur Annoisin concerne la paroisse et son église 1172 – 1275 époque des rois capétiens[réf. nécessaire].
Autrefois rattaché à Optevoz, Chatelans a été rattaché à la commune d'Annoisin au début du XXe siècle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 717 habitants[Note 2], en évolution de +7,66 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église d'Annoisin-Chatelans (propriété de la commune) dépendent de la paroisse catholique Saint-Martin de l'Isle Crémieu qui elle-même fait partie du diocèse de Grenoble-Vienne[22].
L'économie locale se base essentiellement sur l'agriculture et le tourisme[23] :
Annoisin-Chatelans compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques, le site typique d'éperon barré de le Devend, la Larinaz et Charbonnier inscrit par arrêté du [24]. Une nécropole et fragments pré-romains ont été retrouvés dans l'oppidum de Larina.
Ce petit village du Nord-Isère a conservé beaucoup de ses maisons de pierre dorée, extraite de ses carrières qui sont toujours exploitées, son surprenant clocher octogonal, ses fours banaux et autres lavoirs cachés au fond de prairies verdoyantes. La curiosité de la commune, ce sont justement ses nombreux fours à pain et lavoirs que ce soit à Annoisin et son four en haut du bourg, à Chatelans avec ses deux fours, son lavoir et sa fontaine dans le bas du bourg ou dans le hameau de Michalieu avec un bel ensemble four à pains, lavoir et sa croix.
Neuf lieux et monuments sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[25] :
On peut emprunter les multiples sentiers balisés qui serpentent à travers les buis et les genévriers bleus que l'on trouve à profusion sur ce plateau calcaire. Ils conduisent au bord de magnifiques falaises dominant la plaine du Rhône ou sur des collines d'où l'on peut apercevoir au sommet la chaîne des Alpes et le Mont-Blanc. L'ensemble de ces itinéraires est accessible en famille.
Annoisin-Chatelans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |