Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Antonius Josephus Georgius Franciscus Bergmann |
Pseudonyme |
Tony |
Nationalité | |
Formation |
Université de Gand Université libre de Bruxelles (en) |
Activités | |
Père |
George Bergmann (d) |
Fratrie |
Membre de |
Willemsfonds 't Zal wel gaan, Taalminnend Studentengenootschap Maatschappij der Nederlandse Letterkunde (en) |
---|---|
Archives conservées par |
Anton Bergmann (1835-1874) est un écrivain belge de langue néerlandaise. Avocat libéral, il a milité pour la reconnaissance du néerlandais en Belgique. Le roman à caractère autobiographique Ernest Staes, avocat est son œuvre la plus connue.
Anton Bergmann est né à Lierre le dans une famille d'origine allemande. Son père, George Bergmann (nl), était un homme politique libéral qui a occupé le poste de bourgmestre de Lierre de 1853 à 1872.
Après avoir effectué ses études primaires et secondaires inférieures dans sa ville natale, Anton Bergmann est entré en 1849 à l'athénée de Gand. Influencé par les idées libérales et flamingantes du professeur Jacob Heremans (nl), il y a cofondé en 1852 l'association — toujours existante — 't Zal Wel Gaan.
Il a entamé ses études de droit en 1853 à l'université de Gand. Il s'est engagé en 1856 dans le comité de défense du professeur Hubert Brasseur : celui-ci avait été accusé par des étudiants catholiques d'avoir nié la divinité du Christ. Il est passé ensuite à l'université libre de Bruxelles où il a obtenu son doctorat en 1858.
À Lierre, où il s'est établi comme avocat, il a fondé la section locale du Willemsfonds et l'hebdomadaire De Lierenaer (« Le Lierrois ») dans lequel il défendait ses opinions libérales et flamingantes.
Son roman Ernest Staes, advocaat : Schetsen en beelden est paru peu de temps avant sa mort, le à Lierre. Cette autobiographie romancée — qui lui a valu à titre posthume le prix quinquennal de littérature néerlandaise — a longtemps été comparée à la Camera obscura du néerlandais Hildebrand, bien que, selon José De Ceulaer, le lien social, absent chez Hildebrand, prédomine chez Bergmann[2]. Une traduction française, par Xavier de Reul, est parue en 1886.