Surnom |
Anthonius de Rycke Anthoine Le Riche |
---|---|
Naissance |
c. vers 1470 ou 1475 Louvain |
Décès | c. 1526 ou vers 1530 |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique polyphonique |
Activités annexes | Chantre, maître de chant |
Lieux d'activité | Bruges, Espagne, Bretagne, France, Rome |
Antonius Divitis (Louvain, vers 1470 ou 1475 - vers 1526 ou vers 1530), est un compositeur de l'école franco-flamande de la Renaissance.
On ignore tout de sa jeunesse et de sa formation. Son nom est mentionné, en 1501, dans les registres de l'église Saint-Donatien de Bruges, où il enseigne le chant aux enfants de la chorale. Dans les mois qui suivent, il est nommé maître de chant (zangmeester) et, à la fin de 1501, il est ordonné prêtre.
En 1504, il occupe le poste de « « magister cantus » »[1] à l'église de Saint-Rombault de Malines, mais criblé de dettes, fuyant ses créanciers, il abandonne à la hâte cette charge en 1505. À la fin de cette même année, il rejoint les chanteurs dans la chapelle de Philippe Ier le Beau. En 1506, avec Pierre de La Rue, Alexandre Agricola et d'autres musiciens de la chapelle, il se rend en Espagne dans la suite de Philippe le Beau lorsque ce dernier est convoqué pour y devenir roi. Bien que Philippe meure peu après de typhoïde, en , les chanteurs demeurent à la cour de Burgos jusqu'en 1508, suivant en cela les volontés de la veuve de Philippe, Jeanne la Folle. À la dissolution de la chapelle, Divitis retourne en Europe du Nord.
En 1510, il est maître du chant dans la chapelle d'Anne de Bretagne. Après la mort de la souveraine, en 1514, la chapelle est absorbée par celle de France où Divitis reste jusqu'en 1525. Cette année-là, la défaite de Pavie fait de François Ier un monarque vaincu et les chanteurs de la chapelle sont remerciés.
On perd ensuite la trace de Divitis, mais « peut-être faut-il l'identifier à un certain Richardus Antonius, chantre du pape en 1526 »[1] à Rome.
L’œuvre de Divitis, dans ce qui nous est parvenu, comprend les messes Que Dicunt hominem et Super Si dedero « et quelques fragments de messe, 3 motets, 2 Magnificats et quelques pièces à 2 voix. [...] D'autres œuvres religieuses et profanes sont conservés en manuscrit à Berlin, Cambrai, Iéna, Munich, Londres et Bologne »[1].