Lorsqu'elle était commune à part entière, Antraigues-sur-Volane était limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Antraigues est la transcription française de l'occitanAntraigas, ou Entraigas, prononcé [ãtʁajgə]), et signifiant « entre (deux) eaux » (aiga = « eau »). Ce toponyme est répandu dans les pays occitans pour désigner des confluents de cours d'eau (voir Entraigues) — ici la Volane et la Bise. On le trouve parfois écrit Antraïgues pour rappeler la diphtongation du -ai- en occitan[réf. nécessaire].
En 1841, la commune de Laviolle est créée d'une fraction d'Antraigues.
En 1851 la densité de population d'Antraigues dépasse les 100 habitants/km2. À l'époque les hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des basses Cévennes[3].
En 1944, un tribunal d'exception est installé à Antraigues pour châtier les présumés traitres[4],[5].
Par décret du , le nom de la commune devient « Antraigues-sur-Volane »[7].
Le village est aussi habitué au passage du célèbre Rallye automobile Monte-Carlo. Les pilotes sont habitués à une distribution de tartes aux pommes au restaurant « La Remise », devenu un véritable temple pour tout passionné de sport automobile.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2016, la commune comptait 544 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2010 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2008)
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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (26,8 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,8 % contre 48,7 % au niveau national et 49,1 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,2 %, 15 à 29 ans = 11,8 %, 30 à 44 ans = 12,8 %, 45 à 59 ans = 30,8 %, plus de 60 ans = 31,4 %) ;
50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,4 %, 15 à 29 ans = 8,2 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 26,7 %, plus de 60 ans = 36,8 %).
Pyramide des âges à Antraigues-sur-Volane en 2008 en pourcentage[14]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ans ou +
3,0
10,7
75 à 89 ans
17,4
20,0
60 à 74 ans
16,4
30,8
45 à 59 ans
26,7
12,8
30 à 44 ans
15,8
11,8
15 à 29 ans
8,2
13,2
0 à 14 ans
12,4
Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2008 en pourcentage[15].
La commune fait entièrement partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, et ce depuis sa création le . La localité possède sur son territoire communal deux ZNIEFF de type II, respectivement nommées :
Jean-Louis Giraud-Soulavie (1752-1813), nommé également abbé Soulavie, géologue, diplomate, originaire d'Antraigues bien que né à Largentière, nommé vicaire d'Antraigues en 1776 ;
Jean Ferrat (1930-2010), poète, parolier et chanteur français. Antraigues, où il s'était installé en 1964, lui a inspiré notamment les chansons de l'album La Montagne[18]. Il y a été adjoint au maire durant les années 1970. Il est inhumé au cimetière communal auprès de son frère André ;
Christine Sèvres née Boissonnet (1931-1981), chanteuse, épouse de Jean Ferrat ;
Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Antraigues-sur-Volane, pages 211 à 217** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Pierre Bozon, « La population de la Cévenne vivaroise », Revue de géographie alpine, t. 46, no 4, , p. 683-715 (DOI10.3406/rga.1958.1848, lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Louis Issartel, « Les résistants de l'Ardèche de la Libération aux débuts de la Guerre froide : espoirs et désillusions », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 114, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Gilbert Freuchet, Michel Rissoan et Julie Bouleau, Les quatre couleurs de l'Ardèche : sur les chemins touristiques du Vivarais, La Fontaine de Siloë, (ISBN978-2-84206-413-6).
↑Décret publié au Journal Officiel du , page 10422.