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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Anténor Patino (d) |
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María Cristina de Borbón y Brosch-Labrús (1931- 1959 div.) Beatriz de Rivera y Digeon (1960- 1982 div.) |
Enfants |
Antenor Patiño Rodríguez, né le à Oruro en Bolivie et mort le à New York, est un homme d'affaires bolivien, collectionneur d'art qui passa une grande partie de sa vie en France.
Antenor Patiño Rodríguez est le fils et héritier (ses sœurs n'héritant que d'une partie) du « roi de l'étain » bolivien Simón Patiño (1862-1947) une des premières fortunes mondiales de son temps et surnommé à l'époque le « Rockefeller des Andes ». Comme son père, il est de très petite taille. Il passe ses vacances de jeunesse à Biarritz, le pays basque français étant le lieu de jeunesse de sa grand-mère paternelle[réf. nécessaire], puis il élit domicile à Paris.
Il épouse à Paris, le , Dª María Cristina de Borbón y Brosch-Labrús (1913-2002), duchesse de Dúrcal, cousine du roi Alphonse XIII[1], dont il a deux filles :
L'hôtel particulier des Patiño à Paris est le lieu d'une des plus grandes collections privées européennes de son temps de mobilier et d'objets d'art français du XVIIIème siecle, ainsi que sa propriété d'Estoril au Portugal où il s'était finalement installé après sa rencontre avec son nouveau beau-frère, le Marquis de Castéja, propriétaire de la Quinta de Manique (à Cascais). Plus tard, il déménage dans le 16e arrondissement de Paris. Sa collection a été dispersée lors de plusieurs ventes aux enchères notamment en une vente mémorable en 1986 à New York, suivie entre 1987 et 2010 de 12 autres vacations dont certaines par la maison Sotheby's.
La révolution bolivienne de 1952 nationalise les mines d'étain et la presse accuse Patiño d'avoir favorisé le coup d'État de 1960 pour déposer le président Victor Paz Estenssoro.
Il divorce de sa première épouse, pour épouser civilement à Londres en 1960 Beatriz de Rivera y Digeon (décédée en 2009), veuve du comte italien Giovanni Lodovico di Rovasenda (dont deux filles : María Elena et María Isabela), ce remariage est sans postérité.
En 1969, l'architecte d'intérieur Georges Geffroy aménage pour lui un appartement à Boulogne-Billancourt[4].
Avec l'aide du neveu de sa femme, Luis de Rivera y Digeon (1928-2015), Patiño développe entre autres affaires les stations balnéaires qu'il fonde: Las Hadas (près de Manzanillo) et Las Alamendas (Côte Sud de Jalisco) au Mexique.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 89).