Sayce fut écolier à l'école publique anglaise de Grosvenor College à Bath. À l'âge de 18 ans il a prouvé qu'il lisait l'hébreu, l'égyptien, le persan et le sanskrit. Il a reçu une bourse à Queen's College en 1865[3]. Il obtint son diplôme en 1869 et devint enseignant à Queen's College, où il restera jusqu'en 1933.
Sayce fut un touche-à-tout de la grammaire des langues anciennes, notamment des écritures cunéiformes pour lesquelles il fit des propositions de déchiffrement[4], remarqué en particulier pour l'ourartéen dans son article de 1888[5].
Il a également joué un rôle central dans la reconnaissance de la civilisation hittite[6].
A. H. Sayce, « Art. I.—The Cuneiform Inscriptions of Van », Cambridge University Press (CUP), vol. 20, no 1, , p. 1–48 (ISSN0035-869X, DOI10.1017/s0035869x00019869)
A. H. Sayce, « 1. The New Bilingual Hittite Inscription », Cambridge University Press (CUP), vol. 24, no 2, , p. 369–370 (ISSN0035-869X, DOI10.1017/s0035869x00021730)
A. H. Sayce, « VII. The Arzawan Letters and other Hittite Notes », Cambridge University Press (CUP), vol. 48, no 2, , p. 253–268 (ISSN0035-869X, DOI10.1017/s0035869x00067320)
Ferdinand Brunot, « Éloge funèbre de M. Archibald Sayce, correspondant étranger de l'Académie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 77, no 1, , p. 57–59 (lire en ligne, consulté le )
S. Langdon, « Archibald Henry Sayce as Assyriologist », Cambridge University Press (CUP), vol. 65, no 2, , p. 499–503 (ISSN0035-869X, DOI10.1017/s0035869x00075493)
S. Langdon, « Archibald Henry Sayce », Institut für Orientalistik, vol. 8, 1932–1933, p. 341–342 (lire en ligne)