Armande Félice de La Porte Mazarin, née le et morte le en couches à Versailles, est la petite-fille d'Hortense Mancini et l'arrière-petite-nièce de Mazarin. Elle est connue pour avoir été l'une des maîtresses du duc de Richelieu et la mère de quatre des maîtresses du roi Louis XV.
Louise Julie de Mailly-Nesle (1710-1751), comtesse de Mailly. Elle épouse en 1726 son cousin Louis-Alexandre, comte de Mailly. Elle devient en 1733 maîtresse de Louis XV, en 1736 sa favorite. Elle est supplantée en 1739 par sa sœur Pauline. Elle rentre en grâce en 1741, mais est renvoyée de la cour en 1742 à la demande de sa sœur Marie-Anne ;
Armande Félice de La Porte Mazarin était célèbre pour ses frasques durant la Régence. Elle a d'abord pour amant le duc de Richelieu. Mais le duc a une autre maîtresse, la vicomtesse de Polignac.
Armande, refusant de partager son amant, prend la décision de provoquer la vicomtesse en duel. Le , elle se battent au pistolet. Elle est blessée à l’épaule et le duc déclare : « Ces dames ont été bien bonnes de se battre pour moi. Je ne sacrifierai pas un de mes cheveux, ni à l’une, ni à l’autre »[5],[6],[7],[8].
Deux jours après la naissance d'Henriette de Bourbon-Condé, Armande est appelée à la cour pour entrer au service de la nouvelle reine de France, Marie Leszczynska[10].
Le portrait d'Armande Félice de La Porte Mazarin a été peint par Pierre Gobert et son atelier [11].
↑François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, contenant l'origine et l'état actuel des premières Maisons de France, des maisons souveraines & principales de l'Europe... les familles nobles du royaume, [lire en ligne].
↑Suite de la Clef, ou Journal historique sur les matières du temps, [lire en ligne].
↑Patrick Van Kerrebrouck, La Maison de Bourbon : 1256-1987, Villeneuve d'Ascq, l'auteur, , 1010 p. (ISBN2-9501509-5-0), p. 848
↑Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1er, Paris, Librairie Emile Lechevalier, (lire en ligne), p. 443-450
↑Georges Touchard-Lafosse, Chroniques pittoresques et critiques de l'Œil de Bœuf: des petits appartements de la cour et des salons de Paris, sous Louis XIV, la régence, Louis XV et Louis XVI, [lire en ligne].
↑Henri de Romeges, Sexo-Monarchie. Ces obsédés qui gouvernaient la France, [lire en ligne].