Au jeu d'échecs, une arnaque (en anglais : swindle pour « escroquerie ») consiste à tenter de renverser une position perdue dans une partie d'échecs en tendant un piège ou en jouant un coup inattendu.
Parfois, on appelle aussi swindle le fait d'utiliser une tactique de distraction de l'adversaire en dehors de l'échiquier, par exemple :
Parmi les joueurs de haut niveau ayant eu recours à cette pratique, on peut notamment citer Emmanuel Lasker, qui jouait la « psychologie » de l'adversaire, voire Mikhaïl Tal, qui était connu pour ses sacrifices déroutants, pourtant incorrects, mais qui lui ont plus d'une fois apporté la victoire.
On peut aussi citer David Bronstein (qui un jour dépensa au début d'une partie une heure de son temps de réflexion sans jouer, pour déstabiliser l'adversaire)[1].