Sortie | novembre 1968 |
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Enregistré |
1968 Studios Olympic (Barnes) |
Durée | 46:11 |
Genre | rock progressif, rock psychédélique |
Producteur | The Nice |
Label |
Immediate IMSP020 Immediate Z12 52020 |
Critique |
Albums de The Nice
Ars Longa Vita Brevis (« L'art est long, la vie brève ») est le second album du groupe rock progressif britannique The Nice.
Le guitariste David O'List quitta le groupe pendant les sessions d'enregistrement de cet album, laissant les 3 autres musiciens le réaliser seuls. Après avoir auditionné plusieurs guitaristes (dont Steve Howe, le futur guitariste de Yes), ils décidèrent finalement de poursuivre sous la forme d'un trio et de laisser Keith Emerson prendre le contrôle total du groupe, l'orgue Hammond devient alors réellement l'instrument principal de la formation. Une première en cela que Keith Emerson chante sur les pièces Daddy, where did I come from ? où il partage le chant avec le bassiste Lee Jackson, il en fait autant sur les couplets de Happy Freuds ainsi que sur le pont sur Little Arabella.
La première face contient plusieurs titres pop et un arrangement d'une œuvre de Jean Sibelius : The Karelia Suite. La seconde face, quant à elle, est caractérisée par une longue suite de presque 20 minutes: Ars Longa Vita Brevis à laquelle l'album doit son titre. Le troisième mouvement Acceptance "Brandenburger" reprend le premier mouvement (Allegro) du Concerto brandebourgeois no 3 en sol Majeur (BWV 1048) de Jean-Sébastien Bach.
Cette construction est typique du rock progressif, à savoir une face contenant plusieurs morceaux plus ou moins courts et l'autre constituée d'une longue suite d'environ 20 minutes. Certains[Qui ?] considèrent Ars Longa Vita Brevis comme l'une des premières pièces de rock progressif.
L'album rencontre un grand succès en tournée mais ne rentre pas dans les charts.
Sauf indication contraire, toutes les pièces sont de Keith Emerson et Lee Jackson.