Artannes-sur-Indre

Artannes-sur-Indre
Artannes-sur-Indre
Les moulins de Balzac.
Blason de Artannes-sur-Indre
Héraldique
Artannes-sur-Indre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre
Maire
Mandat
Isabelle Delacôte
2020-2026
Code postal 37260
Code commune 37006
Démographie
Gentilé Artannais
Population
municipale
2 734 hab. (2021 en évolution de +4,55 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 28″ nord, 0° 36′ 00″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 98 m
Superficie 20,97 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Monts
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Monts
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Artannes-sur-Indre
Liens
Site web artannes.fr

Artannes-sur-Indre est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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À mi-chemin entre Montbazon et Azay-le-Rideau, Artannes est une commune de la vallée de l'Indre qui traverse le territoire.

Communes limitrophes d’Artannes-sur-Indre
Ballan-Miré Joué-lès-Tours
Druye Artannes-sur-Indre Monts
Pont-de-Ruan Thilouze

Géologie et relief

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Hydrographie

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Réseau hydrographique d'Artannes-sur-Indre.

La commune est traversée par l'Indre (3,576 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,08 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Montison (3,705 km), et sept petits cours d'eau[1].

L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[2]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[4], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre à 34 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,56 m ce même jour[5],[6]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[7],[8]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

Le Montison, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Villeperdue et se jette dans l'Indre à Artannes-sur-Indre, après avoir traversé cinq communes[10]. Sur le plan piscicole, le Montison est également classé en deuxième catégorie piscicole[9].

En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de décembre 1982 et janvier 1983, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheillé à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Paysages naturels et biodiversité

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Au , Artannes-sur-Indre est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Monts[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), forêts (14,3 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Artannes-sur-Indre et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2017[I 6],[I 7].

Le logement à Artannes-sur-Indre en 2017.
Artannes-sur-Indre Indre-et-Loire
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 1 222 321 881
Part des résidences principales (en %) 89,5 86,8
Part des logements vacants (en %) 6,6 8,6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 82,3 59,1

Morphologie urbaine

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Risques naturels et technologiques

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Le risque lié à la succession retrait/gonflement des argiles est directement lié à la nature des terrains affleurants : il est important sur le plateau au nord du territoire ainsi qu'au niveau du fossé d'effondrement qui barre la partie sud, moyen partout ailleurs[19].

Planification et projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

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Onomastique partielle du toponyme Artannes[20] :


Dès le VIe siècle, Venance Fortunat cite Artana[20]. La forme Artanne est assez bien fixée et constante depuis le XIVe siècle, le -s final étant un ajout moderne[20]. Albert Dauzat cite la forme Artenna en 1102 au lieu d’Artanna[21].

Les toponymistes et linguistes émettent de manière unanime l'hypothèse d'un type toponymique basé sur le gaulois (celtique) artos « ours », utilisé au sens propre ou comme anthroponyme. Il peut s'agir d'un nom de personne gaulois ou gallo-romain Artenus ou encore roman Artenna[22] (dans la mesure où la forme Artenna de 1102 est juste), employé de manière absolue. Il est dérivé de l'anthroponyme gaulois Artos issu de artos « ours »[21],[23]. Il est possible aussi qu’Artanne procède directement d’un dérivé du mot gaulois artos « ours » avec le suffixe gaulois -enna[21] (dans le cas unique où la forme Artenna est juste), sinon le suffixe latin -ana comme dans Artannes-sur-Thouet (Maine-et-Loire, Artana 1090 - 1100)[21]. Cependant, il semble que le mot gaulois artos ait eu un homonyme signifiant « pierre » qui pourrait expliquer une partie des toponymes français en Art(o)-[24].

Le déterminant sur-Indre, ajouté en 1936, permet de résoudre l'homonymie avec Artannes-sur-Thouet[20].

Remarque : les dérivés et composés du mot gaulois artos sont extrêmement fréquents dans l'onomastique gauloise de la France et des pays de l'ancienne Gaule, aussi bien dans l'anthroponymie (inscriptions sur pierre ou instrumentum. Exemple du théonyme Deae Artoni, datif « déesse à l'ours », Helvétie, représentant une femme vers laquelle s'avance un ours) que dans la toponymie sous forme de composés typiquement gaulois en -briga, -dunum : Arto-dunum > Arthun, Loire) ou suffixés en -o(na) : Artona > Artonne (Puy-de-Dôme), Arthonne (Pas-de-Calais), en -acon : Artonacus / Artenacus > Arthonnay, Artenac, Arnac, etc.[24]. Le mot celtique *artos se perpétue dans les langues celtiques modernes : vieil irlandais art; gallois arth; vieux breton arth-, ard > breton arz signifiant « ours » et « guerrier »[24].

De la Préhistoire à l'Antiquité

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À la fin des années 1950, quelques outils du Paléolithique inférieur sont découverts sur la commune[MA 1],[25]. Gérard Cordier mentionne l'existence, sur le territoire d'Artannes, d'un dolmen détruit dans les années 1820 et qui abritait une sépulture[26]. Une cachette de l’âge du bronze recelant entre autres plusieurs haches témoigne de l’ancienneté de l’occupation des lieux[27]. Le second âge du fer (Hallstatt) est documenté par l'existence d'un établissement rural (enclos, trous de poteaux de plusieurs bâtiments, silos) sur le plateau de la rive droite de l'Indre[28].

Les deux fontaines, probablement sacrées jadis, qui encadrent le bourg et le chêne des Danses rappellent que le village d’Artannes était actif à l’époque gallo-romaine. Vers 1869, la découverte d'un fût de colonne antique, de tegulae et de céramique à proximité de l'angle sud-ouest de l'église évoquent peut-être l'existence d'un fanum[29],[25]. D'autres fragments de tegulae sont signalés à Méré et à proximité du château d'eau moderne[MA 2]. La D 8, qui traverse le territoire communal du nord au sud, recouvre peut-être une ancienne voie romaine allant de Caesarodunum (Tours) à Limonum (Poitiers)[MA 3] mais les avis sont partagés sur l'itinéraire exact de cette voie qui figure sur la table de Peutinger.

Époque moderne

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Plan du château et de l'église (1795).
  • 1 : Château
  • 2 : Église
  • 3. : Boulangerie
  • 4 : Tour
  • 5 : Grange
  • A : Source
  • B : Douve
  • C : Bonde
  • D : Jardin
  • E : Avant-cour
  • F : Cour d'honneur
  • G : Esplanade

Époque contemporaine

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Le cahier de doléances rédigé à l'occasion des états généraux de 1789 réclame une refonte totale du système d'imposition, tous les impôts féodaux étant remplacés par un impôt sur le revenu et un impôt sur le foncier, applicable à tous sans distinction. L'entretien du réseau routier devrait être financé par une taxe prélevée sur les véhicules. Le système judiciaire doit être réformé et amélioré. Aucune mention n'est faite du statut du clergé, à ceci près que les revenus de ses biens doivent participer au financement des hôpitaux[MA 4].

En 1791, L'Assemblée constituante ouvre la voie à une redéfinition géographique des territoires communaux au nom du principe de l'égalité. Artannes établit, le , un rapport dans lequel elle revendique tout le territoire de Pont-de-Ruan, les deux tiers de celui de Monts, un tiers de celui de Thilouze, un quart de ceux de Druye et de Saché. Ces communes, d'ailleurs, manifestent des prétentions comparables à l'égard d'Artannes. Tous ces rapports restent en définitive lettres mortes en raison des troubles intérieurs et de la crise entre la France et les royaumes de de Bohême et de Hongrie[MA 5].

Le 9 messidor an IV, (, le château des archevêques, qui a été saisi comme bien ecclésiastique, est vendu au notaire de Tours Charles Lefebvre qui était maire d'Artannes en 1791-1792[MA 6].

En 1830, Balzac fit étape à Artannes en allant à pied de Joué-lès-Tours à Saché.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération[MA 7].
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 1947 Druart Damassel    
octobre 1947 1958 Alfred Collas    
avril 1958 1959 François Ferrand    
mars 1959 1965 Pierre Girault    
mars 1965 février 1972[Note 7] Théophile Renaud    
avril 1972 juin 1995 Jean Menanteau   Instituteur
juin 1995 mars 2008 Sylvain Thimel DVD Médecin
mars 2008 mars 2014 Gérard Bougrier DVD Cadre de la Poste
mars 2014 mars 2020 Bertrand Poitou SE Directeur administratif
mars 2020 En cours Isabelle Delacôte SE Directrice d’école

Finances locales

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Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[30] :

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[31].

En 2019, la commune d'Artannes-sur-Indre est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Les habitants d'Artannes-sur-Indre sont appelés les Artannais[20].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 2 734 habitants[Note 8], en évolution de +4,55 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0711 0061 0959601 0841 0841 1031 0951 074
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1121 1051 1151 0801 1301 0731 1291 1521 070
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0591 1181 0731 0111 0569619961 0931 132
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1651 1541 2171 4022 0892 1842 5082 5192 480
2015 2020 2021 - - - - - -
2 6152 6602 734------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Soldes de variation annuelle de la population d'Artannes-sur-Indre
exprimés en pourcentages[I 8],[Note 9].
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2007 2007 - 2012 2012 - 2017
Taux de variation annuel de la population en augmentation + 0,8 % en augmentation + 2,0 % en augmentation + 5,1 % en augmentation + 0,5 % en augmentation + 1,8 % en diminution - 0,2 % en augmentation + 1,1 %
Solde naturel + 0,1 % - 0,2 % + 0,7 % + 0,4 % + 0,6 % + 0,3 % + 0,5 %
Solde migratoire + 0,6 % + 2,2 % + 4,4 % + 0,1 % + 1,3 % - 0,5 % + 0,6 %

Pyramides des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 316 hommes pour 1 323 femmes, soit un taux de 50,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
7,1 
19,9 
60-74 ans
20,3 
22,0 
45-59 ans
24,7 
18,0 
30-44 ans
19,3 
13,0 
15-29 ans
10,8 
20,6 
0-14 ans
16,2 
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,9 
75-89 ans
10,2 
17,3 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
17,9 
30-44 ans
17,2 
18,5 
15-29 ans
17,5 
17,6 
0-14 ans
15,6 

MARPA La vallée du Lys (Maison Accueil Rurale pour Personnes Âgées). La MARPA peut accueillir 23 personnes âgées allant du GIR 2 au GIR 6. Il y a sept agents sociaux et des intervenants auprès de la structure des aides-soignantes et infirmier(ère)s, des kinésithérapeutes, une coiffeuse, une esthéticienne.

Enseignement

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Artannes-sur-Indre se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B). L'école primaire Guehenno accueille les élèves du CP au CM2.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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le château des archevêques.
L'église Saint-Maurice.
Le Grand Moulin.
  • Le Bourg - préau de l'ancienne école de filles de 1883, aujourd'hui : atelier d'artiste-peintre (1er prix des paysagistes français), rue de la Fontaine-Sainte, source de sainte Cécile qui guérissait les maladies des yeux.
  • Le château des Archevêques - (derrière l'église, rue des Douves). Reconstruit vers 1470. La chapelle seigneuriale a été intégrée à l'église. À gauche du chevet de l'église, linteau sculpté aux armes de l'archevêque Hélie de Bourdeille mort ici en 1484. Hélie de Bourdeilles fut chargé de rédiger le rapport qui permit la réhabilitation de Jeanne d'Arc. Plus à gauche, ancien lavoir carré alimenté par une source.
  • L'église Saint-Maurice formait avec le palais des archevêques un quadrilatère entouré de douves. Plusieurs fois remaniée, elle réunit des fondements et un clocher du XIIe, des arcades en plein cintre, des fenêtres gothiques et des baies modernes. À la croisée du transept, la clé de voûte porte le blason de Martin de Beaune, archevêque de Tours au XVIe. Dans la nef, vitraux du XIXe siècle par Fournier et Lobin de l'école hollandaise. En tenue de légionnaire romain, saint Maurice, patron de cette église, figure sur l'un d'eux, en compagnie de saint Étienne. On le trouve aussi sur une bannière de procession. Parmi le mobilier, trois cathèdres et un banc du XVIe.
  • Le manoir de l'Alouette (route de Pont-de-Ruan - XVIe siècle). Deux tourelles en encorbellement. Évoqué par Balzac dans Le Curé de Tours et dans Les Deux Amis.
  • La Maison du bol de lait, à droite du précédent manoir, où Balzac s'est arrêté en 1830 pour se détendre de sa marche et y boire effectivement un bol de lait offert par la femme Martin[38] ; cette maison est décrite dans Le Médecin de campagne.
  • Ancien manoir de la Turbellière - (route de Villeperdue à partir de Pont-de-Ruan). Pigeonnier hexagonal évoqué par Balzac, maison à colombages du XVIe siècle, à Gaucher-de-Sainte-Marthe, cité par Rabelais dans son Picrocole.
  • Le château de Méré. Situé entre Pont-de-Ruan et Artannes-sur-Indre, propriété de Jean-Louis Courier, père de Paul-Louis Courier, au XVIIIe siècle, il est acquis en 1774 par Jean-Marie Landriève des Bordes, secrétaire honoraire du roi et commissaire de marine. Il passe ensuite à son fils, Antoine-Gilles, rentré d'émigration sous le Consulat et maire d'Artannes-sur-Indre sous la Restauration. Honoré de Balzac y rencontra Caroline Landriève des Bordes, fille d'Antoine-Gilles et veuve du baron Piter Deurbroucq, qu'il eut le projet d'épouser en 1832, et où il allait trois fois par semaine, à pied, s'enquérir d'elle. Le domaine passe par la suite à Gustave de Cougny en 1841, puis au banquier Alexandre Goüin en 1844. Alors propriété du banquier Goüin, Balzac continua d'y passer des séjours[39],[40].
  • Le Grand Moulin. Roue arrêtée en 1988. En pignon bas-relief (chanvre et lin). Lavoir.
  • Les moulins dits « de Balzac » (à l'entrée de Pont-de-Ruan, à gauche du pont). Cités dès 1285, évoqués par l'écrivain dans Le Lys dans la vallée. À gauche, moulin Potard, arrêté en 1961, à droite, moulin Clausset, long déversoir de 1852.
  • L'ancienne ferme fortifiée des Robinières. Deux tours, une chapelle, un bâtiment du XVIe siècle.

Patrimoine naturel

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Le noyer de Balzac.
  • Le noyer dit de Balzac - En bordure de la route de Ballan-Miré, le « vrai » noyer, disparu, se trouvait à 50 m de celui-ci.
  • Le chêne des Danses - La tradition dit que les fées s'y retrouvaient pour y danser la nuit.
paysage
Le vieux pont du fief de l’Auberdière et son lavoir.
  • Le lieu-dit et hameau de l’Auberdière, ancien fief seigneurial, dans un vallon pittoresque à moins d’un kilomètre du manoir de Vonnes, manoir immortalisé par Balzac sous le nom de château de Clochegourde dans Le Lys dans la vallée. Ce hameau est partagé aujourd’hui entre les communes d’Artannes et de Pont-de-Ruan.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason d'Artannes-sur-Indre

Les armes d'Artannes-sur-Indre se blasonnent ainsi :

D'or à un ours en pied de sable tenant une roue de moulin de gueules, au chef du même chargée d'une croix archiépiscopale tréflée d'argent mouvant du trait du chef[42].

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Bibliographie

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  • Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. I, Société archéologique de Touraine, , 480 p. (lire en ligne), p. 62-63.
  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, t. I et II, Paris, Flohic, , 1408 p. (ISBN 2-84234-115-5).
  • Jacques Maurice, Histoire de la vallée du Lys : Artannes, Pont-de-Ruan, Saché, Thilouze. Synthèse historique, l'auteur, 157 p.
  • Jacques Maurice, Synthèse historique, Artannes-sur-Indre et son passé, Tours, l'auteur, , 172 p.
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[3].
  2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Monts, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Théophile Renaud démissionne de son mandat en février 1972.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent paraître inexacts.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Monts », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2017 à Artannes-sur-Indre » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2017 en Indre-et-Loire » (consulté le ).
  8. « POP T2M - Indicateurs démographiques » (consulté le ).
  • Synthèse historique, Artannes-sur-Indre et son passé, [l'auteur], 1994 :
  • Autres références
  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  3. « Les inondations lentes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
  4. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
  5. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Station hydrométrique K7522620, l'Indre à Monts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  7. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  9. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
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  21. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 30a
  22. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1er : formations pré-celtiques, celtiques, romanes, librairie Droz, Genève, 1990, p. 641, n° 10600 (lire en ligne) [1]
  23. Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, vol. 3 : Les Noms de personne contenus dans les noms de lieux, Paris, CNRS Éditions, , 563 p. (lire en ligne), p. 26.
  24. a b et c Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 56
  25. a et b Couderc 1987, p. 121.
  26. Gérard Cordier, Inventaire des mégalithes de France : I - l'Indre-et-Loire, CNRS - Gallia, , 132 et XXXVIII p., p. 19-20.
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  28. « Journées archéologiques de la région Centre-Val de Loire » [PDF], sur le site de l'INRAP (consulté le ).
  29. Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : l'Indre-et Loire-37, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 141 p. (ISBN 2-87754-002-2), p. 70.
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  31. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Artannes-sur-Indre (37006) », (consulté le ).
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
  38. Dictionnaire des communes de Touraine, CLD, p. 262.
  39. Henry Auvray, En marge d’un projet de mariage en Touraine, in Balzac à Saché, n°1.
  40. Le château de Méré - Artannes et Pont-de-Ruan
  41. Le Lys dans la vallée, édition dite du Furne, vol.7, p. 262.
  42. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.