Artemisa Barbosa Ribeiro (connue sous le nom d'Artemisa Xakriabá), née vers 2000[1], est une militante brésilienne des droits humains[2].
Leadeuse de l'Articulation des peuples autochtones du Brésil, son travail se concentre sur la jungle amazonienne et la destruction de l'environnement[3].
Artemisa Xakriabá appartient au peuple indigène Xakriabá, situé au nord de l'État de Minas Gerais[3], au sud-est du Brésil. Elle a exprimé les problèmes rencontrés par sa communauté dans la lutte pour protéger son territoire des dommages environnementaux causés par l'exploitation minière[2].
Elle est une représentante des communautés autochtones et traditionnelles faisant partie de l'Alliance mondiale des communautés territoriales[4].
À plusieurs reprises, elle a critiqué le président brésilien Jair Bolsonaro pour sa politique concernant l'Amazonie et le refus du gouvernement de prendre des mesures pour protéger la forêt amazonienne[5].
Artemisa Xakriabá a pris la parole lors de la grève mondiale pour le climat organisée le 20 septembre 2019 à New York[3], devant des milliers de jeunes du monde entier mobilisés par le réchauffement climatique et le changement climatique, qui s'est conclue par les commentaires de dirigeants autochtones, militants et organisateurs[6]. À cette occasion, elle était vêtue de la coiffe de son ethnie, d'un bandeau de plumes et de parties de son corps et de son visage peintes[3].
Elle est présente au Sommet Action Climat organisé par l'ONU aux côtés de Greta Thunberg[7]. Elle a également accompagné Thunberg pour exiger des solutions du Congrès américain à Washington[8]. Elle a réussi à joindre plusieurs sénateurs et députés américains pour leur présenter une lettre ouverte des peuples autochtones qui composent l'Alliance mondiale des communautés territoriales[9].
En 2020, elle vit à Ribeirão Preto, où elle étudie la psychologie et la musique[3].