Contexte général | |||||||||
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Sport | Combiné nordique | ||||||||
Période active | années 1890 et 1900 | ||||||||
Biographie | |||||||||
Nom de naissance | Asbjørn Stephan Nilssen | ||||||||
Nationalité sportive | norvégienne | ||||||||
Nationalité | Norvège | ||||||||
Naissance | |||||||||
Lieu de naissance | Vestre Aker | ||||||||
Décès | (à 83 ans) | ||||||||
Lieu de décès | Oslo | ||||||||
Club | Skiklubben Odd | ||||||||
Palmarès | |||||||||
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Asbjørn Nilssen, né le et mort le , est un coureur du combiné nordique norvégien.
Il fait une carrière de sauteur à ski. Il remporte notamment la Médaille Holmenkollen et il réalise un record du monde de saut à ski. Ensuite, il part en Europe pour ses études et il y développe le ski. Il revient en Norvège en 1903 et il devient chirurgien à Oslo.
Asbjørn Nilssen est le fils d'Ole Nilssen et d'Elisabeth Lude[1]. Asbjørn Nilssen a cinq frères et sœurs dont Bjarne Nilssen, le premier champion d'Allemagne de ski en 1900 (de)[2],[3]. Lors du recensement de 1885, la famille vit au 101 Ullevålsveien (Oslo) (no)[4].
Il représente le Skiklubben Odd, basé à Oslo.
Dans le Festival de ski de Holmenkollen, il est deuxième dans la catégorie B en 1895 et dans la catégorie A en 1897. Il est alors récompensé par la Médaille Holmenkollen en 1897. Le , il chute à la réception d'un saut de 35 m sur le Solbergbakken à Bærum[5]. Ceci aurait été le nouveau record du monde[5].
En 1899, au contraire, il réussit à établir un nouveau record du monde sur même tremplin avec une marque de 32,5 m, à égalité avec Morten Hansen[6].
Asbjørn Nilssen obtient son diplôme de médecine en 1900[1]. Ensuite, il part étudié l'anatomie et la chirurgie à Berlin et Berne[1]. C'est à cette époque qu'il contribue au développement du ski en Suisse[7].
Lors de son passage à Berne, il est membre du Ski-Club Bern[7]. En 1903, il est également membre du jury de la première course d'Adelboden et il réalise un saut de démonstration de 21 m[7],[8].
Il est diplômé de médecine à l'Université Royal Frederick et devient chirurgien[1].
Entre 1903-1906, Asbjørn Nilsen est médecin assistant et médecin de réserve à Sandefjord puis médecin de réserve à l'hôpital de Bergen entre 1907-1910[1]. Ensuite, Asbjørn Nilsen devient médecin de réserve au service de chirurgie du Rikshospitalet[1]. En 1912-1913, il est nommé médecin-chef de ce département[1]. À partir de 1910, il établit puis développe un cabinet privé de chirurgie[1]. Il est également le membre médical de la commission de recours de la Commission nationale des assurances[1].
En 1908, Asbjørn Nilssen se marie avec Dagny Knudtzon (1876-1938)[1]. Lors du recensement de 1910, Asbjørn Nilssen, sa femme et ses deux enfants vivent au 18 Stensberggata (Oslo) (no)[9].
Dans l'annuaire d'Oslo de 1918, Asbjørn Nilssen vit au 61 Oscars gate (Oslo) (no) et il exerce au 11 Kristian Augusts gate (Oslo) (no)[10]. En 1940, la clinique n'a pas changé d'adresse mais Asbjørn Nilssen vit au 46 Drammensveien (en)[11]. Dans l'annuaire de 1955, son adresse est toujours au 46 Drammensveien[12].
Asbjørn Nilsen est enterré dans une tombe familiale à Vestre gravlund (en) à Oslo.
Dans le Festival de ski de Holmenkollen, il est deuxième dans la catégorie B en 1895 et dans la catégorie A en 1897[7]. Il est alors récompensé par la Médaille Holmenkollen en 1897[7]. En 1906, il remporte le concours de saut chez les vétérans toujours à Holmenkollen[7].
En 1899, il établit un nouveau record du monde sur le Solbergbakken à Bærum avec une marque de 32,5 mètres, à égalité avec Morten Hansen.
Date | Athlète | Distance | Tremplin | Lieu |
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Asbjørn Nilssen | 32,5 mètres | Solbergbakken | Bærum |
L'Aftenposten dans sa nécrologie d'Asbjørn Nilssen lui rend hommage ainsi :
« Au fil des ans, Asbjørn Nilssen est devenu l'un des chirurgiens les plus importants du pays, avec une pratique à la fois à Oslo et à l'extérieur de la ville. S'il jouissait d'une confiance sans pareille en tant que médecin, ce n'était pas seulement grâce à ses compétences purement manuelles en tant que chirurgien, mais également à ses soins inlassables pour les patients. Il était toujours présent en cas de besoin, et il était disponible à toute heure de la journée, le dimanche et les jours de semaine, lorsque son aide était sollicitée. Ce n'est que pendant la saison de chasse qu'il se détendait[14]. »
— Aftenposten du 21 octobre 1958[15]