Astropyga est un genre d’oursins (échinodermes) réguliers de la famille des Diadematidae.
Le genre Astropyga fut décrit en 1855 par John Edward Gray[1].
Chacune des quatre espèces occupe l'un des principaux bassins océaniques du monde : A. radiata dans l'Indo-Pacifique, A. pulvinata dans le Pacifique-Est, A. magnifica dans l'Atlantique[2], et A. nuptialis dans l'Atlantique sud[3].
Ils sont caractérisés par une assez grande taille, une forme s'aplatissant à mesure que les individus grossissent, et souvent des couleurs vives, témoignant de leur venimosité. Les piquants (« radioles ») sont creux, longs et effilés, d'allure d'autant plus menaçantes qu'ils « suivent » les objets qui s'approchent de l'animal grâce au système photosensible[4]. En réalité, seules les « radioles secondaires » (piquants les plus courts) sont équipées de venin, les radioles primaires servant plus à la locomotion et à la dissuasion.
Le test (coquille) est fin et fragile, très aplati chez les sujets les plus âgés. Le disque apical est monocyclique, avec de larges plaques périproctales. Les ambulacres sont étroits et droits, avec des pores non liés. Les plaques ambulacraires sont trigéminées avec un tubercule unique et volumineux seulement sur les plaques secondaires ou tertiaires. Les interambulacres sont larges, portant de multiples tubercules primaires perforés et crénulés. Le péristome est relativement petit, avec des encoches buccales arrondies[2].
Selon World Register of Marine Species (12 septembre 2013)[1] :
NCBI (12 septembre 2013)[5] ne reconnaît que les trois premières espèces ; ITIS (12 septembre 2013)[6] n'enregistre que Astropyga magnifera (sic).
Astropyga vient du grec aster (étoile) et pyga (anus). Ces oursins sont donc caractérisés par le fait qu'ils ont un anus en forme d'étoile, ou plus précisément un motif en étoile autour de leur anus.