Attentat au casino Royale de Monterrey de 2011 | ||
Fumée se dégageant de l'intérieur du casino après l'attaque. Vue depuis la rue Jesús María González. | ||
Localisation | Monterrey, Nuevo León, Mexique | |
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Coordonnées | 25° 40′ 27″ nord, 100° 21′ 19″ ouest | |
Date | (il y a 13 ans) | |
Type | Incendie | |
Armes | Armes de poing, grenade à fragmentation, essence | |
Morts | 53 morts[1] | |
Blessés | 10 blessés[1] | |
Auteurs présumés | Narcotraficants mexicains (Los Zetas[2]) |
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Géolocalisation sur la carte : Mexique
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L'attentat de Monterrey de 2011 a eu lieu le au casino Royale de Monterrey, dans l'État mexicain du Nuevo León. Il a provoqué la mort d'au moins 53 personnes, selon les autorités[3],[4].
C'est l'une des attaques les plus meurtrières contre un établissement de jeu au Mexique depuis que le président Felipe Calderon a ordonné une vaste campagne de répression contre les narcotrafiquants en 2006[5].
L'attaque aurait eu lieu vers 15 h 50, lorsqu'au moins 12 hommes armés, selon des témoins, ont vaporisé du gaz combustible (essence), tiré des coups de feu et jeté au moins une grenade dans le casino, situé à l'intersection de la rue Jesús María González et de l'avenue San Jeronimo[6],[1]. Dans la panique, certaines personnes ont été piétinées durant la bousculade, tandis que les sorties de secours sont restées fermées[7]. Le bilan officiel fait état de 53 morts et 10 blessés, la plupart asphyxiés par les fumées toxiques[8],[9].
Un jour plus tôt, dans la ville voisine de Saltillo, un centre de paris avait déjà été la cible d'une attaque, sans causer toutefois de victime[10]. Ces événements, auxquels s'ajoute une fusillade dans un stade de Torreón dans l'État de Coahuila une semaine auparavant, avaient obligé à suspendre un match de football de la première division.
Le , le gouverneur du Nuevo Léon, Rodrigo Medina de la Cruz, annonce dans une conférence de presse l'arrestation de 5 personnes suspectées d'appartenir au cartel de Los Zetas[11] :
Le , un officier de la police mexicaine est également arrêté, soupçonné d'avoir participé à l'attentat[12].
Le président mexicain Felipe Calderon a déclaré trois jours de deuil national[13]. L'ONU, par la voix du secrétaire général Ban Ki-moon, a condamné par ailleurs l'attentat le 26 août[2]. Amnesty International exige une enquête approfondie des faits et exprime sa solidarité avec les familles des victimes et les habitants de la région[14].