PA-204L Super Cigale | |
Constructeur | Avions Paul Aubert |
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Type | Tourisme |
Premier vol | (PA-20) |
Nombre construit | Voir texte |
Motorisation | |
Moteur | Lycoming O-290 (en)-D2B |
Puissance | 135 ch |
Dimensions | |
Envergure | 10,0 m |
Longueur | 7,50 m |
Hauteur | 2,40 m |
Surface alaire | 12,90 m2 |
Nombre de places | 4 |
Masses | |
Masse à vide | 640 kg |
Masse maximum | 1 250 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 230 km/h |
Vitesse de croisière maximale | 255 km/h |
Plafond | 4 500 m |
Distance franchissable | 1 850 km |
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Cigale est le nom donné par Paul Aubert à une famille de monoplans à aile haute d'école et de tourisme français développés avant et après la Seconde Guerre mondiale.
Le premier Cigale était un biplace de tourisme et d’école construit entièrement en bois. Monoplan à aile haute cantilever, habitacle côte-à-côte entièrement fermé et un train classique fixe à large voie composé de deux jambes en porte à faux, cet appareil paraissait très moderne quand il effectua son premier vol le , piloté par Maurice Bruneteau[1]. Son moteur Train 6T de 60 ch paraissant insuffisant, le prototype a rapidement été remotorisé, devenant le PA-201 Cigale.
Le l’unique PA-20 Cigale reprit l’air avec un moteur Régnier de 90 ch. Présenté au Salon aéronautique de Paris en 1938[2], il fut détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Dès 1945 un second PA-201 fut achevé (F-WBBQ) avec une voilure légèrement modifiée et des réservoirs agrandis. Il a ensuite été converti en quadriplace PA-204.
Durant le Salon aéronautique de Paris en 1938 Paul Aubert présenta à côté du PA-201 une version quadriplace de l’appareil, annoncé comme facilement convertible en avion sanitaire[2]. La cellule exposée n'était pas motorisée et ne put voler avant la guerre, mais le PA-201 no 02 (F-BBBQ) fut transformé en quadriplace et prit l’air ainsi modifié le . Un seul autre exemplaire fut construit (F-BFRU), converti ensuite en PA-204S puis PA-204L.
En 1951 le PA-204 F-BFRU fut remotorisé avec un Snecma 4L-21 de 170 ch. Il fut opposé à partir du au Boisavia B-605 Mercurey dans une compétition organisée par la Fédération nationale aéronautique[3] pour la fourniture d’un quadriplace aux aéro-clubs français qui n’aboutira pas.
Le le PA-204S reprit l’air après avoir reçu un moteur Lycoming O-290 (en)-D2B de 135 ch. Une série de 30 appareils semble avoir été lancée, mais deux appareils seulement furent achevés, le F-BGST (c/n 101) converti ensuite en PA-205L et le F-BGSU (c/n 102), pris en compte par l’Aéro-Club Air France.
En 1956 le PA-204L no 101 fut remotorisé avec un Lycoming O-320 de 150 ch. Cet avion a été détruit sur accident.