Aufferville

Aufferville
Aufferville
Vue vers l'entrée du bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
Maire
Mandat
Bruno Moulie
2020-2026
Code postal 77570
Code commune 77011
Démographie
Gentilé Auffervillois
Population
municipale
483 hab. (2021 en évolution de −6,4 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 56″ nord, 2° 36′ 36″ est
Altitude Min. 101 m
Max. 116 m
Superficie 17,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web aufferville.fr

Aufferville est une commune rurale française située dans le sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En 2021, elle compte 483 habitants.

Géographie

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Localisation

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La commune d'Aufferville se trouve dans l'extrême sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], à quelques kilomètres à l'est et au nord de la limite du département du Loiret. Historiquement situé dans le Gatinais, la commune marque la limite sud du Parc naturel régional du Gâtinais français mais sans en faire partie.

Localisation d'Aufferville dans le département de Seine-et-Marne.

Aufferville se situe à 41,86 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 25,35 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 9,48 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].

A vol d'oiseau, le village est situé à 9 km au nord-ouest de Château-Landon et à 9 km au sud-ouest de Nemours et à 27 km à l'ouest-sud-ouest de Pithiviers (Loiret)[Carte 1].

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes d'Aufferville.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Châtenoy (2,4 km), Maisoncelles-en-Gâtinais (3,3 km), Chevrainvilliers (3,4 km), Obsonville (3,6 km), Bougligny (4,2 km), Ormesson (4,6 km), Ichy (4,8 km), Garentreville (5,0 km).

Communes limitrophes d’Aufferville
Garentreville
Obsonville
Chevrainvilliers Châtenoy
Ichy Aufferville Faÿ-lès-Nemours
Arville Maisoncelles-en-Gâtinais
Mondreville
Bougligny

Géologie et relief

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Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

L'altitude varie de 101 mètres à 116 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 109 mètres d'altitude (mairie)[Carte 2].

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].

Géologie de la commune d'Aufferville selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent
Miocène non présent
Paléogène Oligocène
g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène non présent.
Paléocène non présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].

Hydrographie

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Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Au , Aufferville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,08 %), forêts (2,94 %), zones urbanisées (1,60 %), prairies (1,38 %)[22].

Occupation des sols en 1990 et 2018[22].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
25,14 ha 1,42 % 28,49 ha 1,60 % 3,36 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
1 698,43 ha 95,64 % 1 695,08 ha 95,45 % −3,36 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
52,22 ha 2,94 % 52,22 ha 2,94 % 0 ha en stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Lieux-dits et écarts

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Carte du cadastre de la commune d'Aufferville.

La commune compte 87 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[25] dont Busseau, Jarville, Maison-Rouge et Morville.

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 247 dont 95,1 % de maisons et 4,9 % d’appartements.

Parmi ces logements, 80,9 % étaient des résidences principales, 7,3 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86,4 % contre 13,1 % de locataires et 0,5 % logés gratuitement[26],[Note 5].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Aufferville.

Plusieurs routes départementales relient Aufferville aux communes voisines :

  • la D 7, à Ichy, à l'ouest ; et à Maisoncelles-en-Gâtinais, au sud-est ;
  • la D 52, à Bougligny, à l'est ;
  • la D 52A, à Chevrainvilliers, au nord ;
  • la D 103, à Obsonville, à l'ouest ;
  • la D 403, à Châtenoy, au nord-est ; et à Obsonville et Ichy, au sud-ouest ;
  • la D 403e1, à Faÿ-lès-Nemours, au sud-est.

Aufferville est desservie par deux lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :

  • la ligne 13A, qui relie Aufferville à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
  • la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gâtinais à Saint-Pierre-lès-Nemours.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Orfavilla en 1212, Parrochia de Offarvilla en 1257[27].

Le nom fait allusion aux scories de fer souvent employées dans la construction des routes et chemins.

Préhistoire et Antiquité

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Dès la préhistoire, l’Homme prend possession de la région. La population devait se concentrer du côté de Maison-Rouge car elle y trouvait les blocs de grès pour tailler ses outils sur des polissoirs, nombreux aux confins de Maison-Rouge et de Faÿ-les-Nemours, ou des fouilles furent effectuées dans la première moitié du XXe siècle. Deux bornes milliaires dressées à l'entrée et à la sortie de la commune attestent de la présence des gallo-romains sur le territoire. A l’époque gallo-romaine, les villas sont de grandes propriétés qui abritent à la fois la résidence des propriétaires et celles des employés et esclaves, et les entreprises sur lesquelles est bâtie l'économie de la villa, et qui peut être diverse et multiple : souvent agricole, mais aussi commerciale ou portuaire par exemple. Les rois francs donnèrent le nom de villa aux métairies qu’ils s’étaient réservés dans la Gaule[28],[29].

Ancien Régime

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Aufferville, anciennement Offervilla sur une charte de l'année 1192[30], faisait partie du Gâtinais français, élection et bailliage de Nemours. Dans cette charte, Guy de Noyers, archevêque de Sens, reconnaît qu'un certain Guy Morelli a résigné entre ses mains tout ce qu'il possédait de menue dîme à Bougligny et à Aufferville, et en même temps il déclare qu'il en fait l'abandon aux chanoines de sa cathédrale qui desservent l'autel de Saint-Jean-Baptiste.

Les Templiers et les Hospitaliers

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La seigneurie de Fargeville qui fait partie de la paroisse d'Aufferville appartenait à la commanderie de l'Hôpital, autrefois du Temple, établie à Beauvais près Nemours (dite commanderie de Beauvais-en-Gâtinais)[31]. Pour l'administration ecclésiastique, c'était une paroisse du diocèse de Sens, doyenné de Milly et archidiaconé du Gâtinais[32].

Époque contemporaine

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En 1901, la commune est essentiellement à vocation agricole, cultures mais aussi élevage. Les artisans tournent autour de l'agriculture : charron, maréchal–ferrant, tous dans le bourg mais Busseau aura durant quelques années son propre épicier-café[33]. Durant la Seconde Guerre mondiale, le fonctionnement administratif de la commune continue quels que soient les dirigeants de l’État[33].

L’Après-guerre démarre durement, avec la poursuite des restrictions. Par contre le plan Marshall américain pour la reconstruction de l’Europe permet de voir arriver les premiers tracteurs[33].

Les hameaux au XVIIIe siècle

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Grigny, ainsi que les hameaux suivants : Busseau , Jarville, Maison-Rouge et Morville.

D'après la tradition, Jarville dépendait de la paroisse d'Obsonville, mais pendant une épidémie le curé de cette dernière localité, ne voulant pas porter les derniers secours de la religion aux habitants de Jarville, celui d'Aufferville se dévoua pour la circonstance. En reconnaissance, les habitants de Jarville voulurent que leur village fît partie de la paroisse d'Aufferville[28].

Ce qui était appelé le fief de Lormoy, autrement dit de la Maison-Rouge fut sous la dépendance de la commanderie du Temple de Beauvais-en-Gâtinais (commune de Grez-sur-Loing) lors de la vente de la seigneurie de Fargeville aux chevaliers du Temple par Gauthier de Nemours. Le hameau de Grigny disparu était situé entre Maison-Rouge et l’actuelle maison dite de Grigny.

Le hameau de Morville fut acheté par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1258. Plus tard, les chanoines de la cathédrale de Sens reprirent cette terre jusqu'à la Révolution. Jean de Rogres, bailli de Nemours, achète en 1571 à Guillaume de Boulay la seigneurie de Morville qui restera dans la famille jusqu'à la Révolution.

Politique et administration

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La mairie.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1955 Georges Mercier    
1955 1958 Roger Morisseau    
1958 1963 Édouard Dupré    
1963 1995 Guy Morisseau    
1995 2008 Philippe Marié    
2008 2014 Thierry Tardy    
2014 En cours Bruno Moulié[34]   Chef d'entreprise

Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [35],[36].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune d'Aufferville ne dispose pas d'assainissement collectif[37],[38].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée[37],[40].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [37],[41],[42].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 483 habitants[Note 6], en évolution de −6,4 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
515576574589594615658686639
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
636655591620616613623638613
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612606579503463456469440404
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
451423393372389449498521551
2015 2020 2021 - - - - - -
516491483------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements

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  • Vide-grenier et exposition artisanale le 8 mai.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 205, représentant 541 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 290 euros[47].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 105, occupant 248 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,8 % contre un taux de chômage de 9,9 %.

Les 18,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,8 % de retraités ou préretraités et 4,9 % pour les autres inactifs[48].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 60 dont 9 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 18 dans la construction, 29 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[49].

Ces établissements ont pourvu 55 postes salariés.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Elle est caractéristique des églises du Gâtinais. À l'intérieur de l'église, on peut découvrir la nef, un chœur plus étroit et l'abside semi-circulaire. Le bas-côté sud fut rajouté à la construction primitive au XVe siècle après le rattachement de Jarville à Aufferville.
Le portail est du XIIIe siècle, les fonts baptismaux de pierre sont de 1653, et le retable d'autel du XVIIIe siècle. Comme la plupart des petites églises de campagne, elle n'est aujourd'hui ouverte qu'à certaines occasions, en raison de la présence intermittente d'un prêtre désormais responsable de nombreuses anciennes paroisses alors que chaque village avait encore un curé à demeure dans la première moitié du XXe siècle.
  • La croix Saint Pierre, place de l'Église (3,5 m de haut, XIIIe – XIVe siècle).
  • Le baromètre à cadran du XIXe siècle accroché sur le mur de la mairie, don d'un particulier.
  • Le vestige d'une porte charretière au hameau de Morville (XVIIIe siècle).
  • La croix Saint Marc au hameau de Maison Rouge.
  • La croix Saint Jean rénovée à la sortie du hameau de Morville.
  • La croix dite à Martin Cornichon sur la petite place Saint-Martin.
  • La croix dite à Lesage aux limites des communes d'Aufferville, de Bougligny et Maisoncelles.
  • Deux bornes milliaires à l'entrée et sortie du village sur la D 403.
  • Le Polissoir dit d'Aufferville/Maison Rouge en limite de la commune de Faÿ-lès-Nemours.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Aufferville », p. 182–184

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Localisation de Aufferville » sur Géoportail (consulté le 22 mars 2020)..
  2. « Aufferville » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. « Aufferville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « Distance entre Aufferville et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre Aufferville et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre Aufferville et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Aufferville », sur villorama.com (consulté le ).
  6. a et b « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  7. a et b « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  8. « Plan séisme consulté le 30 octobre 2020 ».
  9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 19 avril 2019
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Aufferville et Saint-Pierre-lès-Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aufferville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aufferville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Aufferville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  29. « Monographie d'Alexandre Bougréau sur Archives 77 » (consulté le ).
  30. Gallia Christiana nova, tom. XII. Instrum. col. 362
  31. Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, (lire en ligne), p. 97.
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