Autoland désigne, en aviation, un système qui automatise la procédure d'atterrissage d'un avion tout en restant sous la supervision de l'équipage. Un tel procédé permet l'atterrissage dans des conditions météorologiques difficiles.
Les systèmes d'autoland ont été conçus pour permettre un atterrissage lors d'une visibilité trop faible pour permettre un atterrissage à vue, bien qu'ils soient opérables quel que soit le niveau de visibilité. Ils sont généralement utilisés lorsque la portée visuelle de la piste est inférieure à 600 mètres et/ou dans des conditions météorologiques difficiles, bien que des limites existent. Par exemple, pour un Boeing 747-400, son utilisation est limitée à un vent de face de 25 nœuds, un vent arrière de 10 nœuds maximum, et à un vent de travers de 25 nœuds maximum (5 nœuds si un des moteurs est inopérant). Les systèmes incluent aussi un freinage automatique jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil au sol.
Le premier avion certifié aux standards CAT III est la Caravelle le [1], suivi, 4 ans plus tard, par le Hawker-Siddeley Trident, en , pour le CAT IIIa et, en 1975, pour le CAT IIIb. Les systèmes d'atterrissage automatiques ont très rapidement été adoptés par les aéroports et les appareils qui doivent fréquemment opérer dans de mauvaises conditions de visibilité. Les aéroports régulièrement touchés par du brouillard sont les premiers candidats aux approches CAT III, de même que les avions équipés d'un autoland sont peu à même de dérouter en cas de mauvais temps.