Vue de l'avion. | |
Constructeur | A.V. Roe & Co. Ltd. |
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Rôle | Avion de reconnaissance et patrouille maritime |
Premier vol | |
Mise en service | |
Date de retrait | |
Équipage | |
4 personnes | |
Motorisation | |
Moteur | Napier Lion II |
Nombre | 1 |
Type | 12 cylindres en W refroidi par liquide |
Puissance unitaire | 450 ch |
Dimensions | |
Envergure | 14,02 m |
Longueur | 10,97 m |
Hauteur | 4,22 m |
Surface alaire | 57,60 m2 |
Masses | |
À vide | 1 887 kg |
Maximale | 2 631 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 177 km/h |
Plafond | 4 265 m |
Vitesse ascensionnelle | 183 m/min |
Rayon d'action | 547 km |
Rapport poids/puissance | 5,79 kg/ch |
Armement | |
Interne | 1 mitrailleuse Vickers de 7.7 mm à l'avant et 1 mitrailleuse Lewis Mark I à l'arrière |
Externe | possibilité d'emport de bombes |
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L' Avro 555 Bison est un avion quadriplace embarqué de reconnaissance et de réglage d’artillerie britannique de l'entre-deux-guerres.
C’est pour répondre à un cahier des charges de l’Amirauté britannique (DofR 7A) que l’Air Ministry établit la spécification 3/21 portant sur un multiplace embarqué sur porte-avions devant assurer des missions de surveillance aérienne et de réglage d’artillerie. Pour répondre à ce programme, Roy Chadwick dessina un appareil assez laid, en mettant l’accent sur les aspects pratiques. La cellule biplan était classique : plans non décalés égaux en envergure, structure en bois entoilée, profil épais. Elle était bien entendu repliable. Le train d'atterrissage était également classique, fixe à essieu, et l’empennage était sensiblement identique à celui du triplan Avro 547. Le fuselage, réalisé en tubes d’acier soudés avec revêtement entoilé, offrait par contre de nombreuses particularités. Le moteur Napier Lion de 450 ch était enfermé dans un capot aussi fin que possible, « plongeant » fortement vers l’avant, avec un radiateur situé sous le moteur à la manière de l’Aldershot. L’ensemble moteur-bâti-moteur étant réalisé de façon indépendante du reste du fuselage, il était possible de déposer le moteur avec son bâti et d’utiliser celui-ci comme support pour les opérations de maintenance[1]. Très profond, le fuselage occupait tout l’entreplan, le pilote disposant d’un poste de pilotage ouvert situé dans le bord d'attaque de l’aile, le but étant d’assurer la meilleure visibilité possible vers le bas et l’avant à l’atterrissage[2]. Entre le pilote et le mitrailleur dorsal arrière prenaient place, dans le fuselage, deux observateurs disposant d’une large baie vitrée rectangulaire de chaque côté de l’appareil. À l’arrière du fuselage, dont la forme bossue justifiait le nom donné à l’appareil, on trouvait des ballonnets de flottaison et une balise de détresse permettant de localiser par radiogoniométrie un appareil tombé en mer[1]. Trois prototypes furent commandés.