Ayachi Zammel

Ayachi Zammel
Illustration.
Fonctions
Président d'Azimoun

(2 ans, 1 mois et 28 jours)
Prédécesseur Parti créé
Député de la circonscription de Siliana

(2 ans et 1 mois)
Élection 6 octobre 2019
Législature IIe
Groupe politique Tahya Tounes (2019-2020)
Bloc national (2020-2021)
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Mansoura (Tunisie)
Nationalité tunisienne
Parti politique Tahya Tounes puis Azimoun
Diplômé de Université de Tunis - El Manar

Ayachi Zammel, né le à Mansoura dans la délégation de Kesra, est un homme politique tunisien.

Formation et début de carrière

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Il naît le à Mansoura dans la délégation de Kesra qui dépend du gouvernorat de Siliana[1].

Diplômé de la faculté des sciences de Tunis, il est ingénieur chimiste de formation, puis devient directeur général d'Ayachi Group[2].

Ayachi Zammel est marié et père de deux enfants[1].

Carrière politique

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Tahya Tounes et Bloc national (2019-2022)

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Lors des élections législatives de 2019, il est élu député du parti Tahya Tounes[2] et indique abandonner son immunité parlementaire dès son élection[3]. Il quitte son parti en 2020 pour rejoindre le Bloc national[4],[5]. Durant son mandat, il est membre des commissions du développement régional, de l'agriculture, de la sécurité alimentaire et du commerce, ainsi que des affaires des Tunisiens à l'étranger ; il occupe aussi la présidence de la commission de la santé et des affaires sociales durant la pandémie de Covid-19 et jusqu'à la dissolution du parlement[1].

Fondation d'Azimoun et candidature à la présidentielle (2022-2024)

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Le , il fonde le parti Azimoun[6], qu'il préside jusqu'au , date à laquelle il présente sa candidature à l'élection présidentielle[1].

Condamnations et polémiques autour de son emprisonnement (2024)

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Une fois candidat, Ayachi Zammel est arrêté le puis placé sous mandat de dépôt deux jours plus tard pour des accusations de faux parrainages[7],[8].

Après avoir obtenu sa libération provisoire le [9], il est immédiatement arrêté[10], puis condamné à vingt mois de prison le [11]. Le septembre, une nouvelle peine de six mois de prison pour « falsification de documents » est prononcée à son encontre[12].

Le , il est condamné à douze ans de prison supplémentaire, une décision, ainsi que le rejet et l'emprisonnement d'autres candidats, qui sont dénoncés par Human Rights Watch[13]. Le , Ayachi Zammel est condamné à onze ans de prison dans quatre affaires liées au trucage de parrainages électoraux[14],[15], puis à cinq ans de prison supplémentaires le [16]. Le , il est condamné à 32 mois de prison supplémentaires, cumulant alors 35 ans de prison[17].

Cette accumulation de condamnations expéditives est interprétée comme un acharnement judiciaire reflétant la panique du pouvoir face au potentiel électoral de celui-ci, de nombreux opposants envisageant de voter pour lui, malgré son absence de notoriété, cette dernière l'ayant dans un premier temps épargné d'un rejet de sa candidature[18],[19].

Références

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  1. a b c et d « Biographie des candidats », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Biographie du candidat Ayachi », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  3. « Un député abandonne son immunité parlementaire », sur jawharafm.net, (consulté le ).
  4. « Mabrouk Kourchid, Ayachi Zammel et Kamel Aouadi quittent le bloc de Tahya Tounès », sur universnews.tn, (consulté le ).
  5. Hamza Marzouk, « Présidentielle : biographie du candidat Ayachi Zammel », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  6. « "Azimoun", le nouveau mouvement politique d'Ayachi Zammel », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  7. « Présidentielle tunisienne : mandat de dépôt contre le candidat Ayachi Zammel », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  8. « Tunisie : le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel placé en détention provisoire », Challenges,‎ (ISSN 0751-4417, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Un juge tunisien libère le candidat à la présidence Ayachi Zammel », sur ch.zonebourse.com, (consulté le ).
  10. « Tunisie : le candidat Ayachi Zammel à la présidentielle, relâché puis immédiatement arrêté », sur voaafrique.com, (consulté le ).
  11. « Détenu mais candidat : Ayachi Zammel reste dans la course en Tunisie », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  12. « Tunisie : nouvelle peine de six mois de prison pour Ayachi Zammel, candidat à l'élection présidentielle », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Tunisie : le candidat Ayachi Zammel écope de 12 ans de prison à cinq jours de la présidentielle », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  14. « Tunisie : l'ex-candidat à la présidentielle Ayachi Zammel condamné à plus de 20 ans de prison cumulés », sur rfi.fr, (consulté le ).
  15. « Tunisie : un ancien candidat à la présidentielle et opposant au pouvoir voit sa durée de détention portée à vingt ans à la suite de nouvelles condamnation », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  16. « En Tunisie, le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel à nouveau condamné », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  17. « En Tunisie, nouvelle condamnation pour l'ex-candidat à la présidentielle Ayachi Zammel », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  18. « En Tunisie, le candidat à la présidence Ayachi Zammel condamné à douze ans de prison », Courrier international,‎ (ISSN 1154-516X, lire en ligne, consulté le ).
  19. Mathieu Galtier, « En Tunisie, un grain de sable nommé Ayachi Zammel dans la campagne électorale de Kaïs Saïed », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).