Azillanet

Azillanet
Azillanet
L'église Saint-Laurent du XVIIe siècle d'Azillanet.
Blason de Azillanet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Alexandre Dye
2020-2026
Code postal 34210
Code commune 34020
Démographie
Gentilé Azillanetois
Population
municipale
355 hab. (2021 en évolution de −4,57 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 30″ nord, 2° 44′ 18″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 279 m
Superficie 14,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Azillanet
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Azillanet

Azillanet (en occitan : Asilhanet) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cesse, le Tartiguier, le ruisseau du Pas de Fosse et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « causses du Minervois » et le « Minervois ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Azillanet est une commune rurale qui compte 355 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 778 habitants en 1896. Ses habitants sont appelés les Azillanetais ou Azillanetaises.

Géographie

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Carte.

Typique village viticole des coteaux de l'Hérault, Azillanet est situé sur les contreforts de la Montagne Noire, à 5 kilomètres au nord d'Olonzac, capitale du Haut Minervois, et à 4 kilomètres au sud de Minerve, la fière cité cathare, assiégée puis détruite lors de la croisade contre les Albigeois.

À une zone de plaine occupant le sud de son territoire, marquée par la monoculture intensive de vignoble, fait face un espace de coteaux, composé de végétation typiquement méditerranéenne de garrigue, maquis, vignes, oliviers.

Le village proprement dit est marqué par un habitat dense, des rues étroites et un escarpement relativement prononcé. Traversé par un ruisseau, le village jouit d'un axe d'agriculture maraichère, avec une occupation remarquable de l'espace composé d'une multitude de jardins potagers. Cette coulée verte est un poumon vivrier ainsi qu'un véritable oasis lorsque, dès le mois de juin, les journées sont chaudes. Il est ainsi fréquent de croiser des habitants à l'ombre d'un figuier alors que le soleil cogne, même s'il est encore plus fréquent de ne croiser personne, sieste oblige.

L'urbanisation d'Azillanet connaît depuis une petite dizaine d'années une évolution notable, que d'aucuns qualifieront de regrettable. En effet, sous l'effet conjoint de la crise viticole structurelle et d'une pression européenne à l'arrachage du vignoble, les parcelles de vignes limitrophes du village sont transformées en terrains à bâtir. Ce phénomène a débuté sur la route menant à Minerve, mais touche aujourd'hui tous les faubourgs d'un village qui s'étend.

Évolution de l'espace, du paysage, mais aussi du type d'urbanisation : d'un habitat dense, à la solidarité villageoise forte, nous pouvons désormais remarquer les effets de l'individualisme sur un territoire rural. Maisons avec terrain (idéologie de « chacun son jardin ») contre désertification de l'hypercentre.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 730 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jean-de-Minervois à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 15,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 751,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et Mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : les « gorges de la Cesse » (977 ha), couvrant 5 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : le « Haut Minervois » (21 605 ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault[18].

Au , Azillanet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), forêts (5,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Azillanet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Azillanet est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Azillanet.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 319 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 319 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999, 2001 et 2018.

Risque particulier

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L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[25]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[26].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Azillanet est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].

Asilhanet en occitan.

Le nom de la localité est attesté sous les formes capellanus de Azillano en 1170, Azelano en 1222, Asellano en 1262, Azillanum minorem en 1268, Azilhaneto en 1351[28], Azillanet en 1529[29], 1649[30] et 1770[31].

Comme les noms de village terminés par -an (Névian, Siran, Ouveillan), ce nom vient d'un nom de domaine gallo-romain : gentilice latin Asellius + suff. -anum ; le suffixe dimin. -et sert depuis le XIVe siècle à distinguer cette localité d'Azille (Aude), à environ 10 km vers le sud-ouest[29].

En 1355, le village est détruit lors de la chevauchée du Prince Noir.

En 1487, l'évêque de Carcassonne Guichard d'Aubusson autorise les Clarisses à quitter la cité épiscopale pour s'établir à Azillanet alors dans le diocèse de Narbonne.

Le a lieu la bataille de Cesseras-Azillanet dans l'Hérault, pendant la huitième guerre de Religion.

Plan de construction de l'école de filles (1894).

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Laurent Gleizes    
1791 1792 André Gleizes    
1792 1796 Guilhaume Gept    
1796 1797 Auguste D'André    
1797 1798 Pierre Gleizes    
1798 1800 André Gleizes    
1800 1815 Joseph Auguste D'André    
1815 1815 Pierre Segonne   Maire nommé pendant les Cent Jours.
1815 1817 Joseph Auguste D'André    
1817 1830 Jean Vidal    
1830 1832 Louis Fabre    
1832 1837 Michel Gleizes    
1837 1852 Jacques Pagès    
1852 1871 Armand Bertrand    
1871 1873 Gustave Chabernac    
1873 1876 Armand Bertrand    
1876 1877 Étienne Gleizes    
1877 1878 Armand Bertrand    
1878 1878 Étienne Gleizes    
1878 1881 Armand Bertrand    
1881 1881 Gustave Chabernac    
1881 1888 Gabriel Amiel    
1888 1889 Armand Bertrand    
1889 1890 Marcellin Guilhaumon    
1890 1892 Armand Bertrand    
1892 1894 Gabriel Amiel    
1894 1895 Louis Sèbe    
1895 1904 Benjamin Rouayrenc    
1904 1908 Édouard Vénes    
1908 1912 Benjamin Rouayrenc    
1912 1914 Jean Bousquet    
1914 1929 Paul Taffanel    
1929 1935 Bernard Figarol    
1935 1939 René Bourdiol    
1939 1944 René Francès    
1944 1959 Léopold Sèbe    
1959 1977 Jules Vénes    
1977 1995 Pierre Poumayrac    
1995 mars 2001 Jean Espérou    
mars 2001 juin 2020 Martine Olmos PS Fonctionnaire
juin 2020 en cours Alexandre Dye[32],[33]   Ancien viticulteur exploitant[34],[35]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 355 habitants[Note 5], en évolution de −4,57 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500510518469520580594594600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
604623639633690731649703778
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
749675681662666695726576514
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
506468384371331370397398415
2014 2019 2021 - - - - - -
379360355------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 183 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 367 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 790 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 17,5 % 17,4 % 17,3 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 211 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (57,2 % ayant un emploi et 17,3 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 76 en 2013 et 62 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 11].

Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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44 établissements[Note 8] sont implantés à Azillanet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 44
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 25 % (6,7 %)
Construction 4 9,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 18,2 % (28 %)
Information et communication 1 2,3 % (3,3 %)
Activités immobilières 1 2,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 29,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 9,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 2 4,5 % (8,1 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 44 entreprises implantées à Azillanet), contre 17,1 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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La commune est dans le « Minervois », une petite région agricole occupant une petite partie du sud-ouest du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 68 63 35 25
SAU[Note 11] (ha) 597 497 335 338

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 68 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 63 en 2000 puis à 35 en 2010[42] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 597 ha en 1988 à 338 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 14 ha[42].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Paul Azéma, artiste peintre céramiste.

Héraldique

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Armes d'Azillanet

Les armes d'Azillanet se blasonnent ainsi :

De sinople au guéret [terre labourée] d'argent mouvant de la pointe; au chef d'azur chargé d'une clef d'or posée en fasce et soutenu d'une divise d'argent; à un âne et un bélier affrontés d'or posés sur le guéret et brochant sur la divise[44].

Bibliographie

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  • Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Azillanet dans l'Hérault : avec des éléments de géographie physique, économique, humaine et touristique, Minerve, J.-P. Ferrer, coll. « Cahiers de Minerve » (no 7), , 136 p.
  • Azillanet a remonté le temps : festival du Minervois 1988, Villelongue d'Aude, Impr. D. Delort, , 20 p.
  • Maurice Rigal et Michel Quatrefages, 30 ans de recherches du CRDM, Olonzac, Centre de recherches et de documentation du Minervois, , 147 p.
  • Mission Archives 34, Archives communales d'Azillanet : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 105 p.
  • Frédéric Fiore et Frédéric Mazeran, Église Saint-Laurent, commune d'Azillanet, Hérault : étude préalable à la restauration générale, S.l., s.n, s.d.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Azillanet » (consulté le ).
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Autres sources

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