Azoture de chlore | ||
Identification | ||
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Synonymes |
nitrure de chlore, ou chlorure d'azote |
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No CAS | ||
No CE | 231-208-1 | |
No RTECS | BD0525000 | |
Code ATC | D10 | |
PubChem | 61708 | |
Apparence | gaz incolore[1] | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | ClN3 [Isomères] |
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Masse molaire[2] | 77,473 ± 0,003 g/mol Cl 45,76 %, N 54,24 %, 77,4731 g/mol |
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Propriétés physiques | ||
T° fusion | 173 K (−100 °C)[3] | |
T° ébullition | −15 °C[3] | |
Solubilité | Soluble dans le butane, le pentane, le benzène, le méthanol, l'éthanol, l'éther diéthylique, l'acétone, le chloroforme, le tétrachlorométhane et le disulfure de carbone ; très peu soluble dans l'eau | |
Limites d’explosivité dans l’air | Sensibilité extrême aux chocs et aux frictions à toute température et en toute proportion | |
Composés apparentés | ||
Autres composés | ||
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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L'azoture de chlore (ClN3) est un composé inorganique de formule ClN3, découvert en 1908 par Friedrich Raschig[4]. L’azoture de chlore concentré est notoirement instable et explose spontanément à toute température[5].
L'azoture de chlore est préparé en diffusant du dichlore gazeux sur de l'azoture d'argent, ou par une addition d’acide acétique à une solution d’hypochlorite de sodium et d'azoture de sodium[6]. Traité à l’ammoniac, il est possible qu'une ou plusieurs des trois azinamines possibles NH2N3, NH(N3)2, et N(N3)3 se forment.
L’azoture de chlore est extrêmement réactif. Il peut parfois même réagir sans provocation apparente. Il est donc trop réactif pour être commercialisé à moins qu’il ne soit fortement dilué en solution. L’azoture de chlore réagit de manière explosive avec le buta-1,3-diène, l'éthane, l'éthylène, le méthane, le propane, le phosphore, l’azoture d'argent, et le sodium. En présence d’acide, l'azoture de chlore se décompose, libérant de l'acide chlorhydrique gazeux corrosif et toxique[7].
Son utilisation est strictement réglementée par le département des Transports des États-Unis.