Royal Statistical Society, Comité consultatif de l'encéphalopathie spongiforme,
Distinction
Médaille Chalmers de la Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, Bourse de l'Académie des sciences médicales, Académie des sciences médicales du Royaume-Uni
En 2005, Azra Ghani rejoint la faculté de la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Elle s'intéresse alors au paludisme, à la complexité de la maladie, et en particulier à la nécessité de comprendre de nombreux aspects de la science et de la société pour mieux contrôler son expansion[4].
En 2007, elle devient professeure d'épidémiologie des maladies infectieuses, et cheffe du groupe de recherche sur la modélisation du paludisme à l'Imperial College de Londres[4]. Ses recherches portent sur l'épidémiologie des maladies infectieuses, telles le paludisme, l'encéphalopathie spongiforme bovine, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le SARS-CoV et les coronavirus[2],[5]. La chercheuse développe des modèles mathématiques, permettant de mieux décrire la dynamique de transmission du paludisme, afin de comprendre et de visualiser la manière dans la parasitose affecte à la fois les humains et les moustiques. Il s'agit à terme d'utiliser cette perspicacité pour lutter contre la maladie[4],[6].
Azra Ghani siège au comité consultatif sur les politiques de lutte contre le paludisme de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)[4]. Elle est également élue au comité consultatif de l'encéphalopathie spongiforme, et de la Royal Statistical Society[7],[8].
En 2017, Azra Ghani est élue à l'Académie des sciences médicales du Royaume‑Uni. Grâce à sa compréhension des maladies infectieuses, elle multiplie les interventions dans le domaine de la prévention et de la santé publique[9]. En 2020, pendant la pandémie de coronavirus au Royaume-Uni[10], la chercheuse insiste sur l'auto-isolement et la quarantaine comme barrières contre la propagation du virus, afin d'éviter la submersion par le nombre de cas des services de la National Health Service[11],[12],[13].
(en)Potentiel pandémique d'une souche de grippe A (H1N1): premiers résultats (DOI: 10.1126 / science.1176062)[16],[17]
(en)Infection submicroscopique chez les populations endémiques de Plasmodium falciparum: revue systématique et méta-analyse (DOI: 10.1086 / 644781)[18]
(en) Déterminants épidémiologiques de la propagation de l'agent causal du syndrome respiratoire aigu sévère à Hong Kong (DOI: 10.1016 / S0140-6736 (03) 13410-1)[19]
↑(en) Azra Catherine Hilary Ghani, « Sexual patner networks and the epidemiology of gonorrhoea. », University of London, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) The Government's Review of the Principles Applying to the Treatment of Independent Scientific Advice Provided to Government : Third Report of Session 2009-10, Vol. 2 : Written Evidence, Volume 2, The Stationery Office, , 42 p. (ISBN978-0-215-54281-6 et 0-215-54281-9, lire en ligne)
↑(en-GB) Paul Nuki, « The terrifying data behind the government's sudden coronavirus lockdown », The Telegraph, (ISSN0307-1235, lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Sobering coronavirus study prompted Britain to toughen its approach », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Christophe Fraser, Christl A. Donnelly, Simon Cauchemez et William P. Hanage, « Pandemic Potential of a Strain of Influenza A (H1N1): Early Findings », Science, vol. 324, no 5934, , p. 1557–1561 (ISSN0036-8075 et 1095-9203, PMID19433588, DOI10.1126/science.1176062, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Lucy C. Okell, Azra C. Ghani, Emily Lyons et Chris J. Drakeley, « Submicroscopic Infection in Plasmodium falciparum-Endemic Populations: A Systematic Review and Meta-Analysis », The Journal of Infectious Diseases, vol. 200, no 10, , p. 1509–1517 (ISSN0022-1899, DOI10.1086/644781, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Christl A. Donnelly, Azra C. Ghani, Gabriel M. Leung et Anthony J. Hedley, « Epidemiological determinants of spread of causal agent of severe acute respiratory syndrome in Hong Kong », The Lancet, vol. 361, no 9371, , p. 1761–1766 (ISSN0140-6736 et 1474-547X, PMID12781533, DOI10.1016/S0140-6736(03)13410-1, lire en ligne, consulté le )