Réalisation | Christian-Jaque |
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Scénario |
Raoul Lévy Gérard Oury |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Iéna-Films Les Films Ariane |
Pays de production |
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Genre | Comédie |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1959 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Babette s'en va-t-en guerre est un film français réalisé par Christian-Jaque et sorti en 1959.
En 1940, Babette, une jeune provinciale française, se retrouve à Londres où le lieutenant Gérard de Crécy la fait engager comme femme de ménage au Quartier Général de la France libre. Le major Fitzpatrick, officier de renseignement britannique, remarque son étrange ressemblance avec Hilda, l'ex-maîtresse du responsable allemand du débarquement en Angleterre, le général von Arenberg. Après un entraînement intensif, elle est parachutée en France avec Gérard afin d'enlever le général. Mais après le parachutage, incapable de retrouver son beau lieutenant, elle prend seule le train pour Paris. Après diverses péripéties, elle est arrêtée dans un café parisien par « papa Schulz », le chef de la Gestapo, qui l'amène à la Kommandantur, le quartier général des forces d'occupation allemandes à Paris.
Ayant lui aussi remarqué l'extraordinaire ressemblance de Babette avec l'ex-maîtresse du général von Arenberg, Schulz arrange une rencontre fortuite de la petite Française avec le général, de façon qu'elle entre dans l'intimité de celui-ci et puisse renseigner la Gestapo sur ses agissements, car Schulz soupçonne Arenberg d'être un traître à la cause nazie. Le général tombe instantanément sous le charme du sosie de son ex et raccompagne Babette dans le septième arrondissement de Paris chez ses prétendus parents (le duc et la duchesse de Crécy-Lozère), qui sont, en fait, ceux du lieutenant Gérard.
La jeune femme y retrouve celui-ci et lui souffle que c'est l'occasion rêvée pour kidnapper Arenberg et l'embarquer à Londres sauf que des agents de la Gestapo, sur ordre du commandant Schulz, les ont suivis.
« Il sera loisible à certains de s'insurger contre le ton badin, caricatural, adopté à l'égard de souvenirs restés héroïques et douloureux. Inconsciemment, Babette vient à l'appui de la thèse de Resnais dans Hiroshima mon amour sur l'oubli. Il sera loisible aussi à ceux qui saluent Hiroshima mon amour de faire la fine bouche ; mais les ambitions de l'auteur ici sont autres et plus limitées. Babette est à la France Libre ce que la Belle Hélène d'Offenbach est à la Guerre de Troie. On peut donc savoir gré à l'auteur d'avoir su trouver un rythme très enlevé et diriger une équipe d'interprètes dont émergent un étourdissant Francis Blanche et une Brigitte Bardot bonne comédienne[3]. »