Bagnols-les-Bains

Bagnols-les-Bains
Bagnols-les-Bains
Le village.
Blason de Bagnols-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Commune Mont Lozère et Goulet
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Malika Folcher
2020-2026
Code postal 48190
Code commune 48014
Démographie
Gentilé Bagnolais
Population 209 hab. (2014 en diminution de -8.73 % par rapport à 2009)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 24″ nord, 3° 39′ 57″ est
Altitude Min. 898 m
Max. 1 145 m
Superficie 2,40 km2
Élections
Départementales Saint-Étienne-du-Valdonnez
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Mont Lozère et Goulet
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bagnols-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bagnols-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Voir sur la carte topographique de la Lozère
Bagnols-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Voir sur la carte administrative de la Lozère
Bagnols-les-Bains

Bagnols-les-Bains est une ancienne commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Elle est intégrée depuis le dans la commune nouvelle de Mont-Lozère-et-Goulet.

Ses habitants sont appelés les Bagnolais.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Située sur le flanc nord du mont Lozère, la station thermale de Bagnols-les-Bains étage au-dessus du Lot ses solides maisons de caractère, à proximité des gorges du Tarn et du parc national des Cévennes.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Bagnols-les-Bains[1]
Chadenet Bagnols-les-Bains Saint-Julien-du-Tournel
(Mont Lozère et Goulet)
  • Au temps des Romains : ‘Aqua Calida’ ‘Balneum’
  • Au VIIe siècle : ‘Baïols, ’ ‘Balneolum, ’ ‘Baies’
  • En 1219, mentionné comme ‘Baet ’
  • Au XIVe siècle ‘Balnolea’
  • En 1607, mentionné ‘Balnea’
  • En 1607, 1677, 1688, mentionné ‘Bagnols’
  • En 1776, mentionné ‘Balneola’
  • Du XIXe au XXe siècle, ‘Bains de Bagnols’, ‘Bagnols (Lozère)’ et même ‘Bagnols-les-Bains’
  • La commune de Bagnols prend le nom officiel de ‘Bagnols-les-Bains’ par décret du 27 février 1961.

Traditionnellement, le nom de la commune est Banhòus en occitan selon la norme classique et se prononce [ba'ɲɔs].

Entre 390 et 230 av. J.-C.

[modifier | modifier le code]

Trois tribus celtiques : les Cadurques, les Rutènes et les Gabales quittant la Franconie et les bords du Main seraient venues se fixer au sud du Massif-Central. Les Gabales s’installèrent dans le pays cévenol. Le mot « Gabales » viendrait d’une racine Celte, signifiant « envahisseurs » ou « conquérants à cheval ».

Dans la haute vallée du Lot, le sol fertile et riche en minerais attirait l’homme et lui permettait de développer l’agriculture, l’élevage, et plus tard, la matière première pour la métallurgie du cuivre, du bronze et du fer.

Aujourd'hui

[modifier | modifier le code]
L'établissement thermal.

Depuis 1978, la station thermale moderne répond aux exigences actuelles d’une cure thermale. Les effets d’une source chaude (41,5 °C), sulfurée et bicarbonatée, se conjuguent à ceux d’une source froide (9,5 °C), pour soigner les affections rhumatismales, l’asthme et les allergies respiratoires.

La station bénéficie de cautions très anciennes : elle existe déjà à l’époque romaine, comme dit ci-dessous (des fouilles ont exhumé la source originelle et son bassin carré), et Sidoine, évêque de Clermont, au Ve siècle, vante déjà les vertus curatives des eaux de Bagnols, dans une lettre adressée à un ami. C'est le préfet Thomas Bluget de Valdenuit qui vers 1824 fait redémarrer la station thermale, sur laquelle il écrit une Notice sur des substances trouvées dans le bassin de la source thermale de Bagnols-les-Bains.

La trace formelle du passage des Romains est repérée lors des travaux importants effectués dans les Thermes en 1764 par le comte de Morangiès, seigneur et propriétaire de Bagnols, et en 1837 par M. Marius Richard. On découvre en effet une quantité considérable de briques romaines, de fragments de pierre de taille ornées de feuilles d’acanthe, des urnes sépulcrales, des vases, des monnaies anciennes et les vestiges d’anciennes piscines construites en béton, d’une grande beauté.

Le 23 novembre 1857, la station thermale de Bagnols devient la première en France à être reconnue d’utilité publique par décret impérial.

Un décret, du 10 août 1934, érige la commune de Bagnols-les-Bains en station hydrominérale et climatique, et crée dans cette station une chambre d’industrie thermale et climatique.

La légende de sainte Énimie

[modifier | modifier le code]

Sainte Énimie, fille de Clotaire II et sœur du Bon Roy Dagobert[2], vint en Gévaudan chercher la source qui doit la guérir de la lèpre. Selon la légende, arrivé en Gévaudan, le cortège ne parvient pas à trouver Burle, et, en demandant le chemin d'une source pouvant guérir, une femme lui en indique une. Cependant, un ange indique à Énimie que la source dans laquelle elle se baigne n'est pas celle recherchée. Elle se trouve alors à Bagnols-les-Bains, où « Dieu fait là de puissantes choses, pour ceux qui viennent chercher la santé »[3].

En souvenir de son passage, Bagnols a choisi sainte Énimie comme sainte patronne.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires délégués de Bagnols-les-Bains
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 mai 2020 Francis Castan DVG Retraité
mai 2020 En cours Malika Folcher[4]    
Liste des maires de Bagnols-les-Bains[5]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1796 Jean Seguin    
         
1805 1808 Colombet    
1808 1813 Vital Jouanain    

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 209 habitants, en évolution de −8,73 % par rapport à 2009 (Lozère : −1,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
380380371402398359386397430
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
376390417422416470538461403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
408370372393369346331320246
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
232208216240200243245229209
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église Sainte-Énimie

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Bagnols-les-Bains

Le blasonnement de Bagnols-les-Bains est : d'azur à la fontaine jaillissante d'argent surmontée de deux étoiles d'or

La fontaine fait bien évidemment référence à la cité thermale.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Ou nièce suivant les sources, bien que celle de sœur soit la plus courante : Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.
  3. vers 391-392 de « la vida de Santa Enimia » par Bertran de Marseille
  4. « Conseil municipal du 27 mai 2020. », sur site de la mairie, (consulté le )
  5. D'après FranceGenWeb.org
  6. Décédé en cours de mandat.
  7. Invalidation par le tribunal administratif de Nîmes et confirmation de cette décision par le Conseil d'État.
  8. 1er adjoint faisant fonction
  9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]