Bagrévand est une ancienne province de l'Arménie historique, aujourd'hui située en Turquie orientale. Le Bagrévand est au centre de l'Arménie historique[1],[2].
Le théologien arménien Eznik de Kolb est évêque du Bagrévand au Ve siècle[3],[4].
Les Mamikonian, qui sont au VIIe siècle et au début du VIIIe siècle au premier rang des féodaux arméniens, perdent ensuite du terrain et se replient sur leur province du Bagrévand[1]. Les Mamikonian dirigent le Bagrévand jusqu'à ce qu'ils perdent la bataille de Bagrévand, écrasés par les Arabes contre lesquels ils s'étaient révoltés. Ceux d'entre eux qui subsistent ensuite au Bagrévand n'ont plus qu'une importance secondaire[5].
Au VIIIe siècle, le monastère Saint-Grégoire à Bagrévand est décrit comme étant très riche[1].
↑ ab et cAram Ter-Ghevondian, « Les familles féodales d'Arménie et leurs possessions héréditaires », dans Dickran Kouymjian, Armenian Studies. Etudes arméniennes : In memoriam Haïg Berbérian, Calouste Gulbekian Foundation, coll. « Bibliothèque arménienne », (lire en ligne), p. 89-104.
↑Claude Mutafian et Eric Van Lauwe, Atlas historique de l'Arménie : Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe siècle av. J.-C. au XXIe siècle, Paris, Autrement, coll. « Atlas/Mémoires », , 143 p. (ISBN9782746701007), p. 45.
↑Adhémar d'Alès, « Eznik l'Arménien », Etudes, vol. 182, no 3, , p. 325-329 (lire en ligne).
↑C. S. C. Williams, « Eznik's résumé of Marcionite doctrine », The Journal of Theological Studies, vol. 45, nos 177/178, , p. 65–73 (ISSN0022-5185, lire en ligne, consulté le ).
↑Joseph Laurent, L'Arménie entre Byzance et l'Islam, depuis la conquête arabe jusqu'en 886, Paris, De Boccard, coll. « Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 117), , 398 p. (lire en ligne), p. 96-97.