Ballaigues | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Jura-Nord vaudois | |||
Communes limitrophes | France, Lignerolle, Vallorbe, Les Clées | |||
Syndic | Thomas Maillefer | |||
NPA | 1338 | |||
No OFS | 5744 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Ballaigui ou Ballaguis | |||
Population permanente |
1 153 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 128 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 43′ 45″ nord, 6° 24′ 52″ est | |||
Altitude | 865 m |
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Superficie | 9,03 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.ballaigues.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Ballaigues est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.
Jougne ( France) | Jougne ( France) | |||
Vallorbe | N | Lignerolle | ||
O Ballaigues E | ||||
S | ||||
Vallorbe | Vallorbe | Les Clées |
Au nord-est, Ballaigues a une frontière commune avec la commune de Jougne, France sur environ 9 km.
Les habitants de la commune se nomment les Ballaguis.
Ils sont surnommés les Ânes (lè z'Âno en patois vaudois) ou les Mangeurs-d'Âne (lè Medze-Ano). Selon la légende, ils auraient confondu un âne avec un sanglier, puis l'auraient abattu et mangé[3].
Jusqu'en 1857, date du percement de la route N 57 passant par les Tavins jusqu'au poste frontière du Creux, Ballaigues était située sur la seule voie reliant la Suisse à la France via Jougne. Comme l'attestent les vestiges de la voie romaine située à l'ouest du village, cette route était utilisées depuis l'antiquité par des chariots pour transporter les marchandises.
Ballaigues a été occupée dès la période romaine, puis fit partie de la seigneurie des Clées durant le Moyen Âge, puis de celle de Lignerolle (1302)[4]. Sous la domination bernoise, Ballaigues était rattachée au bailliage d'Yverdon[4].
Ballaigues a longtemps bénéficié des péages imposés sur le trafic de transit en provenance de la Franche-Comté, mais a été supplantée par Vallorbe au dix-neuvième siècle[4].
Ballaigues a été le théâtre d'apparitions d'un animal non identifié en 1951[5] ayant provoqué l'afflux de nombreux curieux et de chasseurs[6].
La commune de Ballaigues est dotée d'une municipalité de cinq membres (exécutif)[7] et d'un conseil communal de trente-cinq membres (législatif)[8], tous deux élus au suffrage universel pour une période de cinq ans. Les élections se déroulent selon le système majoritaire.
Les bornes frontière entre Ballaigues et la France
Le temple protestant, situé dans une position centrale légèrement dominante, a été reconstruit en 1711 à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste[4]. L'architecte bernois Jean-Gaspard Martin en a tracé les plans et supervisé la construction en 1711, date inscrite sur le linteau de la porte. Restauration : 1951, par l'architecte Oscar Magnin. Jusqu'en 1950, le chevet à cinq pans était très fermé, ne possédant à l'origine qu'une seule fenêtre, axiale, tandis que la salle, qui mesure 20,50 × 11,30 m, prend jour par plusieurs baies en plein cintre[9].
Ballaigues a connu un tourisme important entre 1870 et 1914[4].
La bourgeoisie de Ballaigues fut achetée en 1521 par la famille Leresche (une famille noble protestante) venant de Saint-Antoine-sur-Jougne en Franche-Comté. Ils achetèrent aussi de nombreux titres aux environs à Vallorbe, Orbe, etc.
Élie Bertrand (1713-1797) fut pasteur de Ballaigues entre 1740 et 1744[10].
En 1802, Jean-Baptiste Leresche de Ballaigues renonça à ses privilèges et à la bourgeoisie de Ballaigues après avoir été incité par Napoléon Bonaparte (alors premier consul) qui l'avait invité lui ainsi que 60 autres dignitaires vaudois.
Au XXe siècle, le peintre et violoniste Louis Soutter y vécut les dix-neuf dernières années de sa vie ; il y mourut. Une plaque commémorative rappelle son existence.