Balnot-sur-Laignes | |
Le monument aux morts. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Éric Fournier 2020-2026 |
Code postal | 10110 |
Code commune | 10029 |
Démographie | |
Gentilé | Balnotiers, Balnotières |
Population municipale |
154 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 58″ nord, 4° 21′ 57″ est |
Superficie | 10,13 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Riceys |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Balnot-sur-Laignes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Balnot-le-Châtel ou Balnot-le-Croc, changea son nom en Balnot-sur-Laigne[1] ; l'ajout du s est moderne.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Laignes, la Laignes, la Fontaine Henriot et le Fossé 01 des Prés Secs[2],[Carte 1].
La Laignes, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Laignes et se jette dans la Seine à Polisy, après avoir traversé dix communes[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Balnot-sur-Laignes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), terres arables (28,9 %), cultures permanentes (21,7 %), zones urbanisées (2,7 %), prairies (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La présence est attesté depuis l'époque gallo-romaine par la découverte d'une villa avec sa piscine, un cimetière sur la côte de Vaux[16] ainsi qu'un cercueil mérovingien actuellement au musée Saint-Loup. La seigneurie dépendait des comtes de Bar-sur-Seine avant le XIIe siècle et eut beaucoup à souffrir des guerres, à tel point qu'il est qualifié de comme inhabitable et qu'aucune taxe ne put y être prélevée[17].
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Dijon, de la recette et du bailliage de Bar-sur-Aube.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 154 habitants[Note 3], en évolution de −1,28 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune abrite