Nom de naissance | Bang |
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Naissance |
district de Yesan |
Décès | (à 80 ans) |
Nationalité | Corée du Sud |
Distinctions |
Prix Hankook Ilbo (1969) |
Langue d’écriture | coréen |
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Bang Young-ung | |
Hangeul | 방영웅 |
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Hanja | 方榮雄 |
Romanisation révisée | Bang Yeong-ung |
McCune-Reischauer | Pang Yŏngung |
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Bang Young-ung (en coréen : 방영웅), né le et mort le [1], est un écrivain sud-coréen[2].
Bang Yeong-ung est né le à Yesan dans la province du Chungcheong du Sud. Il est diplômé du lycée Whimoon et a fait ses débuts littéraires avec la publication de L'Histoire de Bullye (Bullyegi), publié dans la revue Création et Critique (Changjak gwa bipyeong) en 1967.
Bang Yeong-ung fait son entrée dans le monde littéraire avec le remarqué L'Histoire de Bullye (Bullyegi), qui fut adapté en film. Ses nouvelles suivantes incluent Lune (Dal, 1971), Pierre enracinée et pierre arrachée (Bakhin dolgwa ppophin dol, 1980), et Le Mont Geumjo (Geumjosan, 1992). Ses premiers travaux sont centrés sur la vie rurale contemporaine.
Dans ses premiers travaux, durant les années 1960, il traite ainsi généralement des classes ouvrières en Corée du Sud et des classes les plus défavorisées. À partir des années 1970, il évoque davantage la vie de ses contemporains dans les milieux urbains. Malgré des thématiques différentes, les personnages de ses récits sont sensiblement les mêmes : des gens simples, courageux, qui endurent une vie faite de chagrins et de difficultés. Les ruraux qu'il dépeint ne ressentent pour autant aucunement la nécessité de changer de mode de vie, ce qui les contraint à vivre à l'écart dans un monde toujours changeant[3].