Bans | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amour | ||||
Maire Mandat |
Stéphanie Desarbres 2020-2026 |
||||
Code postal | 39380 | ||||
Code commune | 39037 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
188 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 56″ nord, 5° 34′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 246 m |
||||
Superficie | 3,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier |
Bans est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Augerans | Belmont | |||
Souvans | N | |||
O Bans E | ||||
S | ||||
Mont-sous-Vaudrey |
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 083 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colonne », sur la commune de Colonne à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Bans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,9 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), zones urbanisées (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom du village d'étymologie latine tend à indiquer une origine gallo-romaine de la localité[Information douteuse][réf. nécessaire]. Les traces historiques dont nous disposons attestent l'existence du village au bas Moyen Âge, avec une première destruction de l'église par les armées de Louis XI, puis une seconde par celles d'Henri IV, après quoi elle ne fut jamais reconstruite. Des légendes circulent sur les cloches de cette église démolie. Il subsiste toutefois une croix classée aux monuments historiques, ce qui désespère les maîtres-d'ouvrage. La forêt du village a été le lieu d'implantation d'un camp de jeunesse pendant la période vichyste.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune connaît notamment l'agriculture. Une petite industrie est présente depuis le XIXe siècle au bord de la rivière Cuisance. L'artisanat du bâtiment est également présent. Depuis quelques années, des commerces se sont implantés sur la nouvelle zone commerciale et artisanale. Enfin, le grand boulodrome accueille des compétitions nationales et des joueurs venant des pays voisins.