Réalisation | Christian-Jaque |
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Scénario |
André-Paul Antoine d'après l'œuvre de Charles Perrault |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Alcina |
Pays de production |
France Suisse Allemagne de l'Ouest |
Genre | Comédie noire |
Durée | 99 minutes |
Sortie | 1951 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Barbe-Bleue (allemand : Blaubart ) est un film franco-germano-suisse réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1951.
Le comte Amédée de Salfère, dit Barbe-Bleue, veuf pour la sixième fois, se met en quête de sa septième femme. Les filles à marier redoutent le châtelain en raison de sa réputation de tyran et d'assassin. Toutefois Aline, la fille de l'aubergiste, n'éprouve pas une telle crainte à l'égard de Barbe-Bleue : afin de la rencontrer, elle prend la place de la fille d'un chevalier qui a été invitée au bal donné par le comte.
Le film s'éloigne du conte traditionnel popularisé par Charles Perrault. Dans la pièce où Aline accède grâce à la fameuse clé et où elle devrait trouver les corps des six premières femmes, ces femmes sont bien vivantes ! La « clé fée » n'est plus tachée du sang des femmes assassinées, mais de celui d'une blessure à la main droite d'Aline. Avec un certain humour, le comte Amédée, qui se voulait fidèle à sa réputation de Barbe-Bleue et qui avait dit que ses premières femmes étaient mortes, se révèle en fait beaucoup moins cruel que la Barbe Bleue de Perrault[1][source insuffisante].