Barmainville

Barmainville
Barmainville
La mairie de Barmainville, située dans le hameau d'Armonville-le-Sablon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Beauce
Maire
Mandat
Alexandre Jaquemet
2020-2026
Code postal 28310
Code commune 28025
Démographie
Population
municipale
97 hab. (2021 en évolution de −20,49 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 14″ nord, 1° 56′ 56″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 144 m
Superficie 6,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Villages Vovéens
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Barmainville
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Barmainville
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Barmainville

Barmainville est une commune française située à soixante-et-onze kilomètres de Paris, et se trouve dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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La commune est située à l'est du département d'Eure-et-Loir à la limite du département du Loiret et proche du département de l'Essonne. Le hameau d'Armonville-le-Sablon où est située la mairie, est la principale localité de la commune.

Le territoire de la commune est traversé à l'est par l'ancienne route nationale 20 (aujourd'hui D 2020) et la ligne de chemin de fer Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean via Orléans.

Communes et département limitrophes

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Communes limitrophes de Barmainville
Neuvy-en-Beauce Rouvray-Saint-Denis Andonville (Loiret)
Trancrainville Barmainville Boisseaux (Loiret)
Oinville-Saint-Liphard Toury Outarville (Loiret)

Lieux-dits et écarts

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  • Barmainville : ferme isolée qui a donné son nom à la commune. Elle est située au nord-est de celle-ci.
  • Armonville-le-Sablon : hameau principal situé au sud-ouest de la commune et qui regroupe la majorité des habitants.
  • La Poste de Boisseaux : hameau situé à l'est de la commune et traversé par l'ancienne route nationale 20, aujourd'hui D 2020.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louville », sur la commune de Louville-la-Chenard à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 625,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Barmainville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Barmainville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[12],[10].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barmainville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[10].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bacmarvilla en 855, Batmarivilla en 900, Bermerii villa vers 1038, Bermevilla en 1234, Bermainville en 1397[15].

La paroisse a été réunie à celle de Oinville-Saint-Liphard en 1803 puis à celle de Rouvray-Saint-Denis en 1807[16].

L'ancienne église Saint-Étienne a été convertie en grange après la Révolution française[réf. nécessaire] et a brulé en 1940 lors des bombardements. Elle était située à l'est du portail actuel de la ferme de Barmainville. Le vitrail représentant saint Étienne de l'église de Rouvray-Saint-Denis a été créé en souvenir de cette église.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 1989 Juin 1995 Martial Jaquemet SE Agriculteur
Juin 1995 Mars 2008 Jean-Pierre Demouy SE Restaurateur
Mars 2008 En cours Alexandre Jaquemet[17],[18]   Agriculteur sur moyenne exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

La commune de Barmainville est jumelée en homonymie[pas clair] depuis 1997 avec Saint-Jacques-de-Leeds (Québec, Canada), initiative lancée par les maires respectifs de l'époque, Daniel Filion et Jean-Pierre Demouy. Le jardin proche de la mairie (hameau d'Armonville-le-Sablon) a été baptisé pour l'occasion "Jardin Saint-Jacques-de-Leeds".

Carte
Jumelages et partenariats de Barmainville.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Barmainville.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Saint-Jacques-de-LeedsCanadadepuis

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 97 habitants[Note 2], en évolution de −20,49 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
164183188168171201214201173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
166200200184185202192178182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
152143142140136152129110123
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
10911810810189107121134124
2014 2019 2021 - - - - - -
12210797------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Agriculture

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Restauration, à La Poste de Boisseaux.

Énergie éolienne

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Parc du Bois Cheneau

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Dans la commune et les communes voisines d'Oinville-Saint-Liphard et Rouvray-Saint-Denis, la société Futuren met en service en août 2009 cinq turbines Enercon E82 d'une puissance de 2 MW chacune, cumulant une puissance totale de 10 MW[23].

Parc du Grand Camp

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Implanté également sur les communes voisines de Neuvy-en-Beauce, Oinville-Saint-Liphard et Rouvray-Saint-Denis, le parc éolien du Grand Camp, mis en service en septembre 2010 par Boralex, réunit 5 turbines Enercon E82 d'une puissance de 2 MW chacune, totalisant une puissance de 10 MW[23].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Étienne a été désaffectée à la Révolution, elle a été convertie en grange et a brulé en 1940. Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[24] ;
  • La mare.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Barmainville et Louville-la-Chenard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Louville », sur la commune de Louville-la-Chenard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Louville », sur la commune de Louville-la-Chenard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Barmainville », sur Géorisques (consulté le ).
  11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, , p. 925.
  16. Diocèse de Chartres - Chronologie des évêques, des curés, des vicaires et des autres prêtres de ce diocèse par Joseph Beauhaire, 1892.
  17. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. a et b « Parcs éoliens en France, zone 28 », sur thewindpower.net, .
  24. « Recherches sur critères », Clochers de France.
  25. « Deux ans après » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database.
  26. « Les Premiers, les Derniers » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database.