Barsboldia sicinskii
Barsboldia est un genre éteint de dinosaures ornithopodes de la famille des Hadrosauridae qui a vécu au Crétacé supérieur.
Un seul spécimen fossile, très partiel, a été découvert dans la formation de Nemegt, dans le sud de la Mongolie[1],[2]. Il est daté du sommet du Crétacé supérieur, du Campanien ou du Maastrichtien, soit il y a environ entre 83,6 à 66,0 millions d'années[1]. Barsboldia pourrait appartenir à la sous famille des Saurolophinae[2], mais la validité du genre n'est pas assurée[3].
Une seule espèce est rattachée au genre : Barsboldia sicinskii, décrite en 1981 par Teresa Maryańska et Halszka Osmólska[1].
Le nom du genre a été donné en l'honneur du paléontologue mongol Rinchen Barsbold. L'épithète spécifique, sicinskii, honore Wojciech Sicihski, assistant à l'institut de paléontologie de l'Académie polonaise des sciences et impliqué dans la préparation du spécimen type[1].
Un seul fossile, référencé ZPAL MgD-I/110 est connu. Il est constitué principalement d'un ensemble articulé de vertèbres : 9 dorsales postérieures, 9 sacrées fusionnées et 15 caudales, auquel s'ajoutent un ilium gauche, un pubis droit et des fragments de membres et de côtes[1]. Les épines neurales sont particulièrement longues, surtout pour la partie centrale des vertèbres sacrées ; elles peuvent dépasser 63 centimètres pour une longueur totale des vertèbres de 96 centimètres. Ce caractère n'est connu que chez le lambéosauriné Hypacrosaurus altispinus[1].
Les inventrices du genre, Teresa Maryańska et Halszka Osmólska, le décrivent comme un hadrosauridé de la sous-famille des lambéosaurinés, les dinosaures à « bec de canard » et à crête creuse, bien qu'aucun crâne n'ait été retrouvé. Il est rapproché du genre Hypacrosaurus[1],[4]. Cependant, en l'absence de crâne, le genre est considéré comme douteux (nomen dubium) par David B. Norman en 2000 ou comme un lambéosauriné à placement incertain en 2004 par Jack Horner[5].
En 2011, Albert Prieto-Márquez reprend la description de Barsboldia et suggère qu'il s'agit d'un genre valide de saurolophiné basal[2]. Cependant ce même auteur et ses collègues l’omettent dans leur grande synthèse phylogénétique des hadrosauridés en 2016[3].