Date | 20 et |
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Lieu | Karameh, Jordanie |
Issue | Victoire de la Jordanie et l'olp |
Israël | Jordanie OLP |
Uzi Narkiss | Mashhour Haditha |
inconnu |
15 000 hommes 1 000 hommes |
360 morts 610 blessés 4 chars perdus 7 avion |
40 morts 108 à 250 blessés 13 chars détruits 100 à 200 morts 100 à 150 blessés 100 à 150 capturés |
Coordonnées | 31° 57′ 00″ nord, 35° 34′ 48″ est | |
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La bataille de Karameh fait référence à l'attaque par l'armée israélienne les 20 et du camp palestinien de Karameh situé en Jordanie.
Les Israéliens se retirèrent, ou furent repoussés, après une journée de combats, après avoir détruit la majeure partie du camp de Karameh et capturé environ 140 membres de l'OLP. Les deux camps déclarèrent victoire . Sur le plan tactique, Israël réussit à détruire le camp de Karameh[1].
En février 1968, Moshe Dayan, alors ministre de la Défense d'Israël, déclare que la ville de Karameh est « un repaire du Fatah »[2].
Le , une mine placée sur une route près d'Eilat tue un médecin et blesse une dizaine d'enfants. Le Front populaire de libération de la Palestine revendique l'attentat.
Le soir du , les Israéliens attaquent par surprise, ne laissant pas mettre en place le plan palestinien établi quelques heures plus tôt. La bataille durera 15 heures.
Selon Benny Morris, la Légion arabe avait été prévenue par la CIA de l'opération.
Les bilans du combat divergent selon les sources.
Israël : Selon l'armée jordanienne, on annonce plus 200 tués israéliens et plus de 45 chars abandonnés par Tsahal, dont 18 en état de marche[2]. Yasser Arafat était présent dans le camp.
OLP : Concernant le Fatah, Chaim Herzog estime ses pertes à 200 tués et 150 capturés, Benny Morris déclare 156 morts et 141 capturés et Kenneth Michael Pollack (ancien analyste de la CIA) les estime à 100 tués, 100 blessés, et 120–150 capturés, soit un tiers des combattants engagés sont tués ou blessés.
Jordanie : Herzog : 40 morts ; Morris : 84 morts et 250 blessés. Les Jordaniens ont également eu treize chars détruits, vingt chars endommagés et trente-neuf autres véhicules endommagés ou détruits[1].
Cette bataille sera considérée comme légendaire dans le Monde arabe. Le Fatah gagne en popularité, et le nombre de ses partisans se multiplie.