Elle se place à la confluence de la Dordogne et de la Garonne, en amont de la Gironde. Son territoire englobe une partie méridionale de la Grande Ile, autrefois appelée Ile Cazeau, réunie à l'Île Verte et l'Ile du Nord au milieu du XIXe siècle par des digues et des remblaiements. Il englobe également l'extrémité nord de la pointe du Bec d'Ambès, aménagée en zone industrielle. La partie fluviale et insulaire à l'aval du Bec d'Ambès est englobée dans le périmètre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
Son territoire se compose à 54,3 % d'eaux maritimes et continentales et de zones humides maritimes[1].
Placé en rive droite de la Dordogne, son territoire continental est :
traversé par le ruisseau de Lalibarde[2] ou de Gourrou, prenant sa source sur la commune de Comps,
longé par le ruisseau de Honziou[3], matérialisant la limite communale nord-est avec Saint-Seurin-de-Bourg.
l'espace fluvial et insulaire, constitué de molasses en profondeur et de dépôts alluvionnaires en surface;
le coteau calcaire, présentant un relief de falaise, passant de 5 à 50 m ;
le plateau vallonné, constitué de couches calcaires en profondeur, recouvertes d'une couche argileuse, à l'origine d'un aléa de mouvement de terrain par retrait-gonflement des sols. Les sols y sont propices à la vigne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 11,47 km à vol d'oiseau[7], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bayon-sur-Gironde[11],[12]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[13].
La ZSC "Estuaire de la Gironde" (FR7200677) est une autre zone Natura 2000[14].
Au , Bayon-sur-Gironde est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (25,6 %), eaux maritimes (24,7 %), terres arables (17,8 %), eaux continentales[Note 4] (16,8 %), zones humides côtières (12,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), forêts (0,8 %), zones urbanisées (0,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune compte en 2016 un parc de 375 logements dont 318 résidences principales et 18 résidences secondaires ou logements occasionnels. Parmi ces résidences principales, 61% sont des constructions achevées avant 1945.
Le plan de prévention des risques d'inondations (PPRI) de la Dordogne, Secteur Bourg - Izon, approuvé en mai 2005, en cours de révision
Le PPRI de la Gironde, Secteur de la Presqu'île d'Ambès, approuvé en mai 2005, en cours de révision
Le PPR Mouvements de terrain sur les communes de Bayon-sur-Gironde, Bourg, Gauriac, Prignac-et-Marcamps, Saint-Seurin-de-Bourg, Tauriac et Villeneuve, approuvé en juin 2014[26]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2021, la commune comptait 732 habitants[Note 5], en évolution de +5,17 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sur 47 établissements présents sur la commune à fin 2013, 32 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 6 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 45 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[37].
Les terres du plateau sont classées en AOC Côtes de Bourg et Bordeaux Supérieur. Les terres de la Grande Ile sont classées en AOC Bordeaux.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bourg, il y a une ville-centre et six communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».