Le développement de la capitale de l'Iran à partir des années 1950 amène à la fermeture des cimetières intra-muros et la création de nouvelles nécropoles en dehors de l'enceinte de la ville. Behesht-e Zahra est ainsi aménagé à la fin des années 1960 et ouvert en 1970[1].
Ce cimetière est le premier lieu visité par Khomeini après son retour en Iran en .
Entre 1980 et 1988, de nombreux morts de la guerre Iran-Irak y sont enterrés[2].
La morgue du cimetière entend centraliser tous les morts de la capitale à des fins d'enregistrement et peut faciliter le transfert du corps du défunt en province si les familles le souhaitent[3].
Le cimetière est réparti en divisions, dont certaines sont numérotées (e. g. divisions 15, 17, 22, 23, 33 et 39) et d'autres ont un titre (e. g. division des savants du pays, division des artistes)[4].
↑Fariba Adelkhah, « Iran : vers un espace public confessionnel ? », Les études du CERI, n°27, juin 1997 [lire en ligne]
↑Sepideh Parsapajouh, « « Le Paradis de Zahra » : le grand cimetière de Téhéran entre pratiques populaires et rationalité étatique », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 146, , p. 173–196 (ISSN0997-1327, DOI10.4000/remmm.13814, lire en ligne, consulté le )