Affranchis depuis l'époque coloniale, les Bellas sont parfois encore victimes d'esclavage au Mali et au Niger, sans qu'il existe de statistiques à ce sujet[1].
Les Iklan jouissent pour leur grande majorité d'une large autonomie[2].
Selon Edmond Bernus, géographe et spécialiste des Touaregs, les notions de castes et d'ethnies ne sont que des catégories ethnologiques imparfaites pour décrire cette population et il est difficile de leur attribuer de façon nette l'une des deux définitions[3].
↑Celeste Hicks, « Mali : L’esclavage, toujours d’actualité dans le nord », Afrik.com, (lire en ligne)
↑Alain Froment, LE PEUPLEMENT HUMAIN DE LA BOUCLE DU NIGER, Paris, Éditions de I’ORSTOM, coll. « Collection TRAVAUX et DOCUMENTS », , 194 p. (ISBN2-7099-0902-2, lire en ligne), p. 28.
Maurice Bazémo, Esclaves et esclavage dans les anciens pays du Burkina Faso, L'Harmattan, Paris, 2007, 272 p. (ISBN9782296043930)
Alain Froment, Le Peuplement humain de la boucle du Niger, IRD Éditions, 1988, 194 p. (ISBN9782709909020)
(en) James Stuart Olson, « Bella », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 86 (ISBN9780313279188)