Ben Weyts | |
Ben Weyts en 2015. | |
Fonctions | |
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Vice-Ministre-président flamand | |
En fonction depuis le (5 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Ministre-président | Liesbeth Homans Jan Jambon |
Gouvernement | Homans Jambon |
Prédécesseur | Liesbeth Homans |
Ministre flamand de l'Enseignement, du Bien-être animal et du Sport | |
En fonction depuis le (5 ans, 2 mois et 13 jours) |
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Ministre-président | Jan Jambon |
Gouvernement | Jambon |
Prédécesseur | Hilde Crevits (Enseignement) Lui-même (Bien-être animal) Philippe Muyters (Sport) |
Ministre flamand de la Mobilité et des Travaux publics, de la Périphérie bruxelloise, du Tourisme et du Bien-être animal | |
– (5 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Ministre-président | Geert Bourgeois Liesbeth Homans |
Gouvernement | Bourgeois Homans |
Prédécesseur | Hilde Crevits (Travaux publics) |
Successeur | Lydia Peeters (Mobilité & Travaux publics) Zuhal Demir (Tourisme) Lui-même (Bien-être animal) |
Biographie | |
Nom de naissance | Ben Louisa Gustaaf Weyts |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Louvain (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | N-VA |
Diplômé de | Université de Gand |
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Membre du gouvernement flamand | |
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Ben L.G. Weyts, né le à Louvain, est un homme politique belge flamand, membre de la N-VA. Il vit à Tourneppe dans la commune de Beersel[1].
Ben Weyts est diplômé en sciences politiques à l'université de Gand où il a animé la Vlaams Nationale Studentenunie (VNSU).
D'abord assistant universitaire de la Volksunie, il est devenu porte-parole de ce parti puis de la N-VA ; après la nomination en 2004 de Geert Bourgeois comme ministre flamand, Ben Weyts y devient son porte-parole, puis son chef de cabinet de 2005 à 2008.
Il succède à la Chambre à Herman Van Rompuy lorsque celui-ci prend la direction du gouvernement.
En 2011, il est désigné comme nouveau vice-président de la N-VA.
Ses thèmes de prédilection sont les questions communautaires, la division de l'Arrondissement électoral et juridique Bruxelles-Hal-Vilvorde, le fonctionnement de la police et l'efficacité de la gouvernance.
Lors des élections de juin 2010, il est réélu pour la N-VA dans la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Le 18 octobre suivant, il dépose une proposition pour la division de cet arrondissement électoral et mène les négociations pour la N-VA ; son intransigeance lui vaut, de la part des francophones, le surnom de Ben Laden.
Fin janvier 2011, il attire l'attention des médias francophones en demandant que les professionnels de la santé connaissent la langue de la région dans laquelle ils travaillent ; ainsi devraient-ils être bilingues à Bruxelles[2].
En mars 2011, il fait trébucher Fernand Koekelberg, commissaire général de la police fédérale, en exhumant une de ses circulaires, et provoque une enquête qui débouche sur la démission du commissaire général[3].
En décembre 2012, lorsqu'il est reproché à l'ambassadeur belge Jan de Bruyne, étiqueté N-VA, de n'avoir utilisé que le néerlandais lors d'une mission au Congo-Brazzaville, organisée par l'agence à l'exportation flamande et à laquelle s'étaient jointes les agences wallonne et bruxelloise, de n'avoir pas cité une seule fois la Belgique et de s'en prendre au pays hôte, Ben Weyts se fait remarquer en parlant au nom de la N-VA d'« indignation sélective »[4].
En décembre 2022, le Parlement flamand décide d'interdire la consommation d'alcool dans les coulisses de l'assemblée à la suite d'une intervention de Ben Weyts à la tribune durant laquelle celui-ci, vraisemblablement ivre, tenait des propos confus et incohérents[5].
Le 14 octobre 2014, l'opposition demande sa démission, ainsi que celle du secrétaire d'État Theo Francken, pour avoir assisté quelques jours auparavant, au 90e anniversaire du sympathisant nazi et collaborateur Bob Maes, ex-membre du parti politique pro-nazi VNV (Vlaams Nationaal Verbond) pendant la Seconde Guerre mondiale, et fondateur en 1950 du Vlaamse Militanten Orde (VMO), une milice privée d'extrême droite[6],[7] interdite depuis 1983. Le VMO était l'héritier direct du mouvement collaborationniste en Flandre et le prolongement des organisations d'extrême droite en Flandre dans l'entre-deux guerres[7]. À la suite de ces révélations, plusieurs partis demandent la démission du ministre flamand de la Mobilité et du secrétaire d'État à l'Asile et la Migration[7].