Vera de Bidasoa, Vera
Nom officiel |
(eu) Bera |
---|
Pays | |
---|---|
Mérindades | |
Zone géographique | |
Communauté forale | |
Partie de |
Intermunicipalité de l'Euskara de Bortziriak (d), Intercommunalité Bortziriak pour la gestion des déchets solides urbains (d), Intercommunalité des services sociaux de Bortziriak (d), Udalerri Euskaldunen Mankomunitatea (UEMA) (d), zone bascophone de Navarre |
Superficie |
35,6 km2 |
Altitude |
56 m |
Coordonnées |
Population |
3 792 hab. () |
---|---|
Densité |
106,5 hab./km2 () |
Gentilé |
Beratar |
Statut | |
---|---|
Chef de l'exécutif |
Maria Sol Margarita Taberna Irazoqui (d) |
Langues officielles |
---|
Code postal |
31780 |
---|---|
INE |
31250 |
Immatriculation |
NA |
Site web |
Bera, forme officielle en basque et espagnole[1],[2] (autrefois Vera de Bidasoa en espagnol et Vera une forme usitée en France) est un village et une municipalité de la Communauté forale de Navarre, dans le Nord de l'Espagne.
Elle est située dans la zone bascophone de la province où la langue basque est coofficielle avec l'espagnol et à 68 km de sa capitale, Pampelune.
Bera est composé des quartiers suivants : Dornaku, Garaitarreta, Kaule, Suspela, Suspelttiki, Xantelerreka/Elzaurdia (Ibardin), Zalain, Zia, Altzate, Illekueta.
Bera est le nom officiel en basque[1] et Vera de Bidasoa en espagnol.
La précision, en espagnol de Bidasoa remonte au début du XXe siècle afin de la distinguer des villes ou villages homonymes. Deux villages homonymes existaient en Navarre et dans la province d'Almeria.
La ville porte le nom de Bera en basque, et de Vera de Bidasoa en castillan. Ce dernier toponyme a été officiel de 1916 à 1989. Les deux noms ont été officiels jusqu'en 2009, date à laquelle seul le nom de Bera est officiel. Les noms de Bera et de Vera de Bidasoa sont utilisés dans leurs langues respectives.
En français coexistent les usages Bera et Vera, d'après la graphie historique castillane. La seconde est en usage relativement constant depuis le XIXe siècle[3]. La seconde se retrouve dans des publications anciennes centrées sur la langue basque et sur des publications plus variées mais récente (2010), situation reflétant le changement de dénomination officielle de la ville en 2009.
À noter que la prononciation française du terme « Vera » ne recoupe ni celle en basque, ni celle en castillan.
Les communes limitrophes sont Biriatou, Irun, Lesaka, Etxalar, Sare et Urrugne.
La commune se trouve dans la vallée de la Bidassoa qui traverse le village dans sa partie ouest. La limite nord se trouve à la frontière franco-espagnole délimitée par des bornes élevées au XIXe siècle.
En 2011, 62.6% de la population de Bera ayant 16 ans et plus avait le basque comme langue maternelle[4]. La population totale située dans la zone bascophone en 2018, comprenant 64 municipalités dont Bera, était bilingue à 60.8%, à cela s'ajoute 10.7% de bilingues réceptifs[4].
En accord avec Loi forale 18/1986 du sur le basque[5], la Navarre est linguistiquement divisée en trois zones. Cette municipalité fait partie de la zone bascophone où l'utilisation du basque est majoritaire. Le basque et le castillan sont utilisés dans l'administration publique, les médias, les manifestations culturelles et en éducation cependant l'usage courant du basque y est présent et encouragé le plus souvent.
La famille Baroja est originaire de la ville. En font partie notamment Serafín Baroja (1840-1912), ingénieur, journaliste et auteur de La Marche de Saint-Sébastien, sa fille Carmen Baroja (1883-1950), ethnologue et écrivaine, ses fils Pío Baroja (1872-1956), écrivain et Ricardo Baroja (1871-1953), écrivain, sa bru Carmen Monné (1895-1959), peintre, ainsi que ses petits-fils et Julio Caro Baroja (1914-1995), universitaire et Pío Caro Baroja (1928-2015), cinéaste.