Bergères-lès-Vertus

Bergères-lès-Vertus
Bergères-lès-Vertus
Le village est dominé par la Côte des blancs.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne
Maire
Mandat
Eva Vautrelle
2020-2026
Code postal 51130
Code commune 51049
Démographie
Gentilé Bergeronnet
Population
municipale
582 hab. (2021 en évolution de −7,62 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 49″ nord, 4° 00′ 16″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 238 m
Superficie 18,28 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blancs-Coteaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vertus-Plaine Champenoise
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bergères-lès-Vertus
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bergères-lès-Vertus
Géolocalisation sur la carte : Marne
Voir sur la carte topographique de la Marne
Bergères-lès-Vertus
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bergères-lès-Vertus
Liens
Site web bergereslesvertus.fr

Bergères-lès-Vertus est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

C'est un petit village typique du vignoble de Champagne peuplé d'environ 600 habitants vivant essentiellement de la viticulture. Ceux-ci sont appelés les Bergeronnets.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Le Mont Aimé surplombe Bergères-lès-Vertus.

Bergères-lès-Vertus est située à l'extrémité sud de la Côte des blancs, sur la route touristique du Champagne. La Côte des blancs surplombe le village à l'ouest. Son versant est occupé par le vignoble de Champagne tandis que son sommet est boisé. La Berle prend sa source dans la commune, puis s'écoule vers le nord-est en direction de Voipreux[1]. C'est une petite commune rurale à vocation agricole.

Au sud de la Bergères, la butte-témoin du Mont Aimé domine le village et la plaine de la Champagne crayeuse qui s'étend à l'est de la commune. Culminant à 240 mètres, le Mont Aimé est recouvert par des bois au sommet et sur son versant ouest, tandis que les autres côtés de la butte sont plantés de vignes. La partie sud du Mont Aimé est rattachée à la commune de Val-des-Marais[1].

Bergères-lès-Vertus est desservie par l'ancienne route nationale 33 (RD 933) entre Montmirail et Châlons-en-Champagne.

Communes limitrophes de Bergères-lès-Vertus
Vertus
Étréchy Bergères-lès-Vertus Trécon
Val-des-Marais Pierre-Morains

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Berle[2],[Carte 1].

La Berle, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Somme-Soude à Pocancy, après avoir traversé sept communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bergères-lès-Vertus[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[4].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Bergères-lès-Vertus est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blancs-Coteaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), cultures permanentes (13 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bergeriæ (1168) ; Bercheriæ (1219) ; Bergieres (vers 1222) ; Bergère (1633) ; Bergers (1735) ; Bergères-lez-Vertus[17].
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Bergères-lès-Vertus change de nom pour Mont-Aimé[18].

La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune française de Bergères indique qu'elle se situe près de Vertus.

Bergères : pluriel de l'oïl *bergière « bergerie » qui a dû exister dans les régions où l'on disait bergier pour « berger »[19].

L'histoire de la commune est fortement liée à celle du mont Aimé. Celui-ci est occupé par l'homme dès le Paléolithique. Il a livré plusieurs hypogées du Néolithique. Le lieu est ensuite occupé par les Romains, et aux époques mérovingienne et carolingienne.

En 1210, la comtesse Blanche de Navarre, veuve de Thibaut III de Champagne et mère de Thibaut Ier de Champagne, dit le Chansonnier, fait construire le château du Mont-Aimé. Le vendredi , 183 hommes et femmes convaincus de catharisme sont brûlés sur son bûcher, sur ordre de Robert le Bougre. Aux XIVe et XVe siècles, la puissante forteresse se transforme en château-demeure. Au cours de la guerre de Cent Ans, le château subit trois sièges menés par les Anglais, alliés des Bourguignons. La forteresse est démantelée, et sert de carrière de pierres pour la construction des maisons des villages aux alentours. Au début du XIXe siècle une partie du donjon était encore debout.

En 1815, après la campagne de France et la chute de Napoléon Ier, le tsar Alexandre Ier choisi le mont Aimé[20] pour une parade militaire, afin de démontrer sa puissance : 300 000 soldats et 85 000 chevaux manœuvrent dans la plaine de Vertus qui s'étend au pied du mont[21].

Fin , début , durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la côte des blancs, la commune fut traversée par les troupes françaises poursuivies par les troupes allemandes avant d'être une nouvelles fois traversée par les troupes allemandes en déroute, poursuivies par les forces françaises après la victoire de la Marne.

En 1914, lors de la première bataille de la Marne, le mont Aimé se trouve au centre du dispositif de la bataille des Marais de Saint-Gond.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage administratif

[modifier | modifier le code]
Bergères-les-Vertus. rue du Mont-Aimé.

Bergères-lès-Vertus est comprise depuis la Révolution dans le canton de Vertus[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vertus-Plaine Champenoise.

Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Châlons-en-Champagne pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[22].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Elle fait partie de la communauté de communes de la Région de Vertus[23].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1863   BIllon    
avant 1876 après 1877 Oudinot[24]    
avant 1988 ? Francis Quencez    
2001 mai 2020 Gervais Perrot   Réélu pour le mandat 2014-2020[25],[26]
mai 2020 En cours Eva Vautrelle    

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont les Bergeronnets et les Bergeronnettes[23].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 582 habitants[Note 4], en évolution de −7,62 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
626725708656788732721743717
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
687653626602582522510489499
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
522481457426394407401429421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
418517512510536540533538563
2014 2019 2021 - - - - - -
618576582------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Producteurs de Champagne
  • Hôtel
  • Restaurants
  • Gîte rural

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Memmie.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Memmie date de la fin du XIIe siècle[30]. Elle conjugue des éléments de style protogothique (chœur) et gothique flamboyant (clocher et proche). Les fonts baptismaux sont datés du XIIe ou XIVe siècle. L'autel est plus récent, remontant au XIXe siècle[31]. Elle abrite, au niveau de son tympan ajouré, des fragments de vitrail du XVIe siècle représentant le Christ[32].
  • Le Mont Aimé accueille les ruines du château, une grotte, une table d'orientation et un point de vue sur le vignoble de Champagne. Depuis 1966, l'association « Les Amis du Mont Aimé » contribue à la sauvegarde du site et des derniers vestiges du château.
  • La mairie a été édifiée par l'architecte Granrut en 1837-1838[33].
  • École maternelle
  • École élémentaire

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bergères-lès-Vertus » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Carte IGN de Bergères-lès-Vertus » sur Géoportail (consulté le 8 avril 2013)..
  2. « Fiche communale de Bergères-lès-Vertus », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « la Berle »
  4. « SAGE Petit et Grand Morin », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Bergères-lès-Vertus et Chouilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bergères-lès-Vertus ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blancs-Coteaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 21.
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1331.
  20. « Le Mont Aimé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur site de l'Espoir Sportif Bergères Tennis.
  21. « Mont Aimé, haut-lieu mystérieux... », sur La caverne des mots, (consulté le ).
  22. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
  23. a et b « Bergères-lès-Vertus », sur site de la Communauté de communes de la Région de Vertus (consulté le ).
  24. Almanach économique, historique & administratif de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, Reims, p164.
  25. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  26. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « L'église Saint-Memmie à Bergères-les-Vertus », sur site du Diocèse de Châlons-en-Champagne, (consulté le ).
  31. [PDF]« Les églises accueillantes dans la Marne », Conseil général de la Marne, (consulté le ), p. 4.
  32. Bruno Decrock, Notice no IM51000412, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 8 avril 2013.
  33. Notice dans Champagne généalogie, no 123, 2e trimestre 2009.