Un des MRD-5 en 1938 | ||
Constructeur | Beriev | |
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Rôle | Hydravion de reconnaissance | |
Statut | Retiré du service | |
Premier vol | ||
Nombre construits | 2 | |
Équipage | ||
5 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Toumansky M-87A | |
Nombre | 2 | |
Type | 14 cylindres en étoile | |
Puissance unitaire | 950 ch (710 kW) | |
Dimensions | ||
Envergure | 25 m | |
Longueur | 15,88 m | |
Surface alaire | 78,50 m2 | |
Masses | ||
À vide | 6 083 kg | |
Avec armement | 8 000 kg | |
Performances | ||
Vitesse de croisière | 345 km/h | |
Plafond | 8 150 m | |
Vitesse ascensionnelle | 238 m/min | |
Rayon d'action | 2 415 km | |
Armement | ||
Interne | 3 mitrailleuses de 7,62 mm | |
Externe | 1 000 kg de bombes | |
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Le Beriev MDR-5 est un hydravion à coque bimoteur entièrement métallique. Il est élaboré à la fin des années 1930 dans le cadre d'un programme de création d'un hydravion de reconnaissance à long rayon d'action. Deux prototypes du MDR-5 sont construits.
Le MDR-5 est un hydravion à aile haute de structure cantilever. L'épaisseur des ailes diminue régulièrement du centre vers les extrémités dont les saumons sont de forme effilée. La dérive horizontale reproduit le même dessin que les ailes. Elle est placée en hauteur sur la dérive verticale et soutenue par des mats obliques. Sa coque comporte deux redents[1].
L'armement défensif est composé de trois mitrailleuses ShKAS de 7,62 mm disposées comme suit :
Le premier prototype est un hydravion à coque pur tandis que le second est un appareil amphibie. À la suite des premiers essais de décollage et d'amerrissage, l'avant de l'appareil est rallongé de 0,3 m et les roues de l'exemplaire amphibie sont enlevées. L'appareil montre un comportement en vol satisfaisant. Cependant, le rayon d'action se révèle insuffisant au regard des exigences des autorités soviétiques. Le poids conséquent de l'avion est une des causes de ces faibles performances[2]. La mise en production est abandonnée, son concurrent le Tchetverikov MDR-6 lui étant préféré.