Directrice de la commission électorale nationale d'Éthiopie |
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Birtukan Mideksa (ou Birtukan Midekssa, née en 1975) est une femme politique éthiopienne et ancienne juge de paix.
Cheffe du parti d'opposition UDJ (Unity for Democracy and Justice (en))[1], elle est accusée de tentative de coup d'État et d'atteinte à la constitution après les élections de 2005. Elle est emprisonnée et condamnée à perpétuité, puis graciée en 2007. Elle est à nouveau arrêtée et incarcérée en 2008, après que sa grâce est révoquée. Sa ré-arrestation serait due au fait qu'elle ait nié s'être amendée de ses actions passées et avoir demandé le pardon officiel[2].
Considérée alors par l'ONU comme prisonnière politique, elle est parfois surnommée « Mandela d'Éthiopie » et comparée à Aung San Suu Kyi. En , Amnesty International lance une campagne pour sa libération[3]. En , elle est graciée par le président Girma Wolde-Giorgis[4].
Elle s'installe aux États-Unis, mais revient en Éthiopie en à l'invitation du Premier ministre réformateur Abiy Ahmed, qui lui propose le poste de directrice de la commission électorale. Dans le cadre de réformes démocratiques, il souhaite que ce poste revienne à une figure de l'opposition. Birtukan Mideksa juge cette invitation « vraiment significative » et accepte[5].