Une blessure sportive est une blessure survenant lors d'une activité sportive. Aux États-Unis, 30 millions d'adolescents et d'enfants participent à une forme de sport organisé[1]. Parmi eux, environ 3 millions d'athlètes de moins de 14 ans sont blessés chaque année[1] D'après une étude de la Stanford University, 21 % des blessures survenues chez les athlètes universitaires conduisent ces athlètes à manquer au moins une journée de sport, et environ 77 % de ces blessures impliquent la partie inférieure du corps[1]. Les blessures à la tête ou au cou sont celles ayant le plus haut degré de mortalité dans le contexte sportif[2].
On sépare habituellement les blessures sportives en deux grandes catégories[3]:
Les blessures sportives peuvent aussi être classées selon la structure anatomique touchée ou selon la zone du corps blessée.
Au Québec, on estime que plus d'un million de personnes consultent annuellement pour traiter une blessure, dont 300 000 pour une blessure jugée sévère. Les professionnels de la santé sont surtout appelés à traiter des blessures ligamentaires (50,9 %), des fractures (12,2 %), des claquages musculaires (12,3 %) et des commotions cérébrales ou autres traumatismes crâniens (5 %). Dans cette population, les sports de contact (football, hockey, rugby) et les sports acrobatiques (gymnastique, cheerleading) sont des activités plus à risque[4].
En France, les blessures sportives sont comptabilisées parmi les accidents de la vie courante.
Certaines blessures sportives sont après enquête l'occasion de réaliser des progrès.
Par exemple, dans le domaine de la formule 1, l'analyse d'un accident survenu le 29 novembre 2020 a permis de révéler des points d'amélioration. Lors de cet accident, le véhicule muni d'essence et d'un dispositif de récupération d'énergie s'est enflammé. Les secours sont intervenus rapidement: le drapeau rouge après 5,5 secondes, l'équipe médicale après 11 secondes et le pilote s'est extrait après 29 secondes. Le pilote est évacué par hélicoptère et finalement blessé au dos des mains[5].
Le pilote avait été protégé par les équipements de protection du pilote y compris le casque, le HANS et le harnais de sécurité ainsi que l'appuie-tête, le siège et la cellule de survie et la protection cockpit par Halo frontal qui ont fonctionné selon leur spécifications[6].