Titre québécois | Cartel |
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Réalisation | Ted Demme |
Scénario |
David McKenna Nick Cassavetes |
Musique | Graeme Revell |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Apostle Avery Pix New Line Cinema Spanky Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Biopic, drame, film de gangsters |
Durée | 124 minutes |
Sortie | 2001 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Blow ou Cartel au Québec est un film américain réalisé par Ted Demme, sorti en 2001. Ce film s'inspire de la vie de George Jung, trafiquant de drogue et acteur majeur dans l'importation de cocaïne aux États-Unis dans les années 1970-1980.
George Jung, un vendeur de drogue (marijuana), se lie d'amitié en prison avec un Colombien qui lui explique le trafic de cocaïne et lui fait rencontrer Pablo Escobar, le plus grand narcotrafiquant du monde, dont il devient le lieutenant.
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Pour préparer son rôle, Johnny Depp est allé rendre visite au véritable George Jung, alors incarcéré au Fort Dix Federal Correctional Institution (en), dans le New Jersey[3].
Un rôle a été proposé à John Leguizamo, mais l'acteur était pris par le tournage de Moulin Rouge (2001). Denis Leary, ami de Ted Demme, devait initialement incarner Derek Foreal[3].
Ce film marque les débuts d'Emma Roberts, fille d'Eric Roberts et nièce de Julia Roberts[3].
Le tournage a lieu de février à mai 2000. Il se déroule à Acapulco, Chicago, Long Beach, Los Angeles (Bel Air, The Ambassador Hotel), Manhattan Beach, Mexico, Ontario, Palmdale, Pasadena et Whittier[4].
Lors des scènes de consommation cocaïne, les acteurs sniffaient du lait en poudre[réf. nécessaire].
Sortie | 2001 |
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Genre | rock |
Label | Cheeba Records, Virgin Records |
La musique du film est composée par Graeme Revell. Cependant, l'album commercialisé ne contient que des chansons non originales présentes dans le film.
Liste des titres[5] | |||||||||
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No | Titre | Interprètes | Durée | ||||||
1. | Can't You Hear Me Knocking | The Rolling Stones | 7:17 | ||||||
2. | Rumble | Link Wray & His Ray Men | 2:26 | ||||||
3. | Glad and Sorry | Faces | 3:07 | ||||||
4. | Strange Brew | Cream | 2:48 | ||||||
5. | Black Betty | Ram Jam | 2:31 | ||||||
6. | Blinded by the Light | Manfred Mann's Earth Band | 7:08 | ||||||
7. | Let's Boogaloo | Willie Rosario | 3:32 | ||||||
8. | Keep It Comin' Love | KC and the Sunshine Band | 3:54 | ||||||
9. | Yellow World | J. Girls | 2:57 | ||||||
10. | That Smell | Lynyrd Skynyrd | 5:49 | ||||||
11. | All the Tired Horses | Bob Dylan | 3:11 | ||||||
12. | Can't You See | The Marshall Tucker Band | 6:04 | ||||||
13. | Push & Pull | Nikka Costa | 4:48 |
Blow reçoit un accueil critique mitigé, recueillant 55 % de critiques positives, avec une note moyenne de 5,8⁄10 et sur la base de 136 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[6]. Sur Metacritic, il obtient un score de 52⁄100 sur la base de 34 critiques collectées[7].
Malgré cette première réception critique assez partagée, le film a su acquérir au fil des années, le statut de "film culte" et est aujourd'hui très apprécié du public comme des cinéphiles.
Le film a connu un certain succès commercial, rapportant environ 83 282 296 $ au box-office mondial, dont 52 990 775 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 53 000 000 $[2]. En France, il attire 309 753 spectateurs en salles[1].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis | 52 990 775 $[2] | [8] | 11[8] |
France | 309 753 entrées[1] | - | -
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Total mondial | 83 282 296 $[2] | - | - |