Il est le second enfant d'une famille de confession juive, Son père Marc Pelerman était un grossiste de matériel électro-ménager et sa mère Evelyn Pelerman un travailleuses sociale. Il suit ses études secondaires à la Putney School dans le Vermont. Dès son adolescence il est passionné par le piano et la poésie[4], il découvre les poètes TS Eliot et Walt Whitman. Après ses études secondaires, il abandonne ses études musicales pour faire des études de lettres classiques (grec et latin) à l'Université de Rochester. Il obtient son Master of Arts en littérature ancienne à l'Université du Michigan. En 1969, il s'inscrit à l'atelier de création littéraire de l'Université de Iowa, ce qui lui permet d'obtenir un Master of Fine Arts, Il termine ses études universitaires en soutenant avec succès sa thèse de doctorat (Ph.D) à l'Université de Californie à Berkeley.
Influencé par les œuvres de Marcel Proust et d'Ezra Pound, sa poésie casse la syntaxe et les significations pour recréer de nouveaux rapports entre le corps et la langue. Il fait partie du groupe L=A=N=G=U=A=G=E[5], proche de l'école objectiviste, connu en France par le mouvement OULIPO[6].
Il publie régulièrement ses articles et poèmes dans des revues et magazines tels que : Jacket2[7], Poetry[8], Discourse[9], Tikkun[10], Shofar[11]Diacritics[12], Revue Française d'Études Americaines, Études Anglaises[13], The Arizona Quarterly[14], American Literature, South Atlantic Quarterly, North Dakota Quarterly, Quaterly Literary review Singapore[15], etc.
Pendant ses études à l'Université de Iowa, il rencontre celle qui deviendra son épouse Francie Shaw[16]. Le couple donne naissance à deux enfants Max (né en 1979 et Reuben (né en 1983). Ensemble ils lancent la revue Hill.
The Trouble with Genius : Reading Pound, Joyce, Stein, and Zukofsky, Berkeley, Californie, University of California Press, , 288 p. (ISBN9780520087552, lire en ligne),
The Marginalization of Poetry : Language Writing and Literary History, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, , 208 p. (ISBN9780691021386, lire en ligne),
coécrit avec Francie Shaw, Playing Bodies : Poetry by Bob Perelman and Art by Francie Shaw, New York, Granary Books, , 120 p. (ISBN9781887123648, lire en ligne),
Modernism the Morning After, Tuscaloosa, Alabama, University of Alabama Press, coll. « Modern and contemporary poetics », , 286 p. (ISBN9780817358891),
Sa poésie est vue comme une rupture vis à vis d'une tradition poétique définissant la poésie comme expression de la vie intime d'une personne, rupture qui définit une pratique de l'écriture poétique comme expression sociale et politique.Afin de rejoindre par delà l'expérience intime l'expérience sociale inconsciente il utilise des procédés surréalistes : cassure de la syntaxe, automatisme, griffonnages, collages, jeux de mots, etc, cela afin de dévoiler les structures sociales et politiques du langage. Certains critiques lui ont reproché ce refus du sujet, refus menant à une expression poétique qui ne serait qu’effet de la langue[18].
(en-US) Amanda D. Sams (dir.), Contemporary Authors New Revision Series : A Bio-Bibliographical Guide to Current Writers in Fiction, General Non-Fiction, Poetry, Journalism, Drama, ..., Detroit, Michigan, Gale Research Inc, , 419 p. (ISBN9780787679149, lire en ligne), p. 279-280,
(en-GB) Ian Hamilton & Jeremy Noel-Tod (dir.), The Oxford Companion to Modern Poetry, Oxford, Oxfordshire, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 719 p. (ISBN9780199640256, lire en ligne), p. 475-476,
(en-US) Alan Golding, « "Time to Translate Modernism into a Contemporary Idiom" : Pedagogy, Poetics, and Bob Perelman's Pound », Shofar, Vol. 27, No. 3, , p. 16-29 (14 pages) (lire en ligne),
(en-US) Rae Armantrout, « Bob Perelman’s Grammatology », Jacket2, numéro 39, (lire en ligne),
(en-US) Al Filreis, « The President of This Sentence : Bob Perelman’s History », Jacket2, numéro 39, (lire en ligne),
(fr) Geneviève Cohen-Cheminet, « La matérialisation de la marge dans la poésie américaine contemporaine », Études anglaises, volume 65, , p. 217-234 (17 pages) (lire en ligne),
(it) Andrea Raos, « Forma vs processo : Su una poesia di Bob Perelman », Nazione Indiana, (lire en ligne),
(en) Hélène Aji, « “If you know what they mean,/things make sense” (Bob Perelman) : Language Poetry vs. Conceptualisms », Caliban, numéro 35, , p. 197-209 (12 pages) (lire en ligne),
↑Bob Perelman, « Finding His Voice », Tikkun, vol. 22, no 3, , p. 75–78 (ISSN2164-0041, lire en ligne, consulté le ).
↑Bob Perelman, « Three More Sonnets », Shofar: An Interdisciplinary Journal of Jewish Studies, vol. 27, no 3, , p. 120–121 (ISSN1534-5165, DOI10.1353/sho.0.0364, lire en ligne, consulté le ).
↑Geneviève Cohen-Cheminet, « La matérialisation de la marge dans la poésie américaine contemporaine, Abstract », Études anglaises, vol. 65, no 2, , p. 217–234 (ISSN0014-195X, lire en ligne, consulté le ).
↑Bob Perelman, « Building a More Powerful Vocabulary: Bruce Andrews and the World (Trade Center) », Arizona Quarterly: A Journal of American Literature, Culture, and Theory, vol. 50, no 4, , p. 117–131 (ISSN1558-9595, DOI10.1353/arq.1994.0024, lire en ligne, consulté le ).