En haut, carriole mise en valeur par le fleurissement, au milieu, ancienne école de Boigny, aujourd'hui salle du conseil municipal et salle des mariages, en bas, fresque Terre de Jeux 2024.
La région d'Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d'un empilement de couches sédimentaires d'origines essentiellement détritiques (issus de l'érosion d'anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d'années) au Pliocène (- 23 millions d'années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire[3],[4].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi), les marnes de Blamont (m1MBI) et les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne[5]. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent les parties est et ouest du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspathskaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[6],[5]. Le lit mineur de la Bionne est quant à lui constitué d'alluvions récentes (Fz) datant de l'Holocène, des sables quartzeux émoussés repris des Sables de l'Orléanais sous-jacents érodés par le cours d'eau[4].
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques : les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur. Les manifestations en surface de ces fragilités sont courantes dans la région orléanaise. En 2003, le BRGM a inventorié vingt-neuf cavités sur la commune, dont neuf gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques)[7].
Le territoire communal est relativement plat, avec un dénivelé maximal de 25 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 98 mètres, extrémité sud de la vallée de la Bionne, à 123 mètres, près du lieu-dit Charbonnière à l'ouest de la commune[8],[9]. Le talweg du Grand Bouland, au nord de la commune, recueille les eaux de pluie du secteur[10].
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 7,97 km, comprend un cours d'eau notable, la Bionne (3,847 km), et divers petits cours d'eau dont le Buat (0,501 km)[11].
La Bionne, issue de la confluence des ruisseaux des Esses et du Ruet, présente une longueur totale de 18,9 km. Elle prend sa source dans la commune de Loury et se jette dans le Canal d'Orléans à Saint-Jean-de-Braye, après avoir traversé 7 communes[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fleury-les-Aubrais à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
La commune compte une proportion importante d'espaces boisés, notamment l'ensemble formé par le bois des Glands, le bois du Chêne de la volée, le bois des Monbrauches, et le bois des Trois arches (bois privés).
Le parc de Charbonnière et le bois du Chêne de la volée comptent plusieurs chênes de grande taille.
L'étang de l'ancien parc du château de La Salle (disparu) compte un spécimen de cyprès chauve de 4,30 m de circonférence pour environ 30 m de haut, qui a développé des pneumatophores (racines aériennes). Deux autres spécimens, dont l'un atteint 5,40 m de circonférence, sont visibles non loin de là, au bord de l'étang du château de Charbonnière, sur la commune de Saint-Jean-de-Braye.
Milieux humides
La Bionne et ses rives sont aussi un milieu écologiquement riche.
En 2021, et à nouveau en 2024, la commune a été reconnue « Territoire engagé pour la nature »[26],[27].
À la limite sud de la commune, l'île de la Bionne est partiellement aménagée (chemin, passerelles, bancs, fontaine, jeux pour enfants[28]), et partiellement laissée dans son état naturel. Un nouveau cheminement le long de la Bionne, en amont de l'île, baptisé « Chemin des ponts », a été aménagé en 2021[29].
En 2022, la cour de l'école a été réaménagée en cour végétalisée, avec plusieurs dispositifs innovants, dont un revêtement absorbant les eaux pluviales[31],[32].
Au , Boigny-sur-Bionne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[34],[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[35]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[36],[37].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %)[38].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune en 2018.
Au nord-ouest de la commune, une voie ferrée réservée au fret dessert l'entreprise GXO. Un second embranchement, désaffecté, desservait l'entreprise Lexmark.
Borne Michelin à l'entrée de Boigny (aujourd'hui disparue)
La commune de Boigny-sur-Bionne est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel, canicule, inondation[39]), mouvements de terrain ou sismique (sismicité très faible).
Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses
[40].
Entre 1989 et 2021, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boue et cinq pour des mouvements de terrain[41].
Le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[43].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[44].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[45]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[41].
Boigny pourrait être dérivé du bas latin Boniacus, formé à partir du gentiliceBonius — issu de Bonus, « Le Bon », ou du gaulois Bonos —, et du suffixe acus[48],[49].
La première mention du lieu apparaît en 1321 dans le cartulaire de Sainte-Croix sous le terme Bonhiaco (Ecclesia de Bonhiaco, 1321, Cartulaire de Sainte-Croix, p. 540) et Boigniaco (Presbiter de Boigniaco, 1321, ibid., p. 541)[50]. La graphie actuelle est attestée à partir de 1401, puis apparaît en 1466, en 1740 ou au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini[48].
Le le Préfet du Loiret fait savoir aux maires du département que le gouvernement a été saisi d'une demande de la chambre de commerce de Paris « tendant à ce qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Boigny fait partie des communes concernées, puisqu'elle porte le même nom qu'un hameau de la commune de Baulne et un lieu-dit de Méréville, tous deux dans l'Essonne, et qu'un lieu-dit de Villermain (Loir-et-Cher) ; la confusion est également évoquée avec Bonny (Loiret). À l'époque, le conseil municipal ne donne pas suite. Finalement, en 1931, le conseil municipal de Boigny se prononce en faveur de l'adoption du nom de Boigny-sur-Bionne[51]. Le changement de nom est acté par décret préfectoral en date du [52].
L'année 1790 voit l’élection du premier maire, qui n’est autre que le curé, et la vente du château et du presbytère comme biens nationaux.
En 1865, à la suite des lois de Jules Ferry, l’école est construite. Elle deviendra plus tard une annexe de la mairie, puis la salle du conseil municipal.
Dix-sept habitants de Boigny meurent sous l'uniforme.
Après la guerre, à la suite d'une erreur dans le rapatriement des corps, un soldat de Rang, dans le Doubs, se retrouve inhumé dans le cimetière communal[62].
Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[64]. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[65]. La municipalité de Boigny est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Braye et au district d'Orléans[66]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[67]. Ainsi la municipalité de Boigny devient formellement « commune de Boigny » en 1793[66].
Les cantons sont supprimés en tant que découpage administratif par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[68],[69]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[68]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 5],[70]. Boigny est rattaché au canton de Chécy et à l'arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[71],[66],[72]. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Nord-Est, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[73].
La commune de Boigny-sur-Bionne est membre de l'intercommunalitéOrléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard[76].
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Boigny-sur-Bionne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[77], pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 19 membres[79]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Luc Milliat est maire depuis 2014.
Depuis l'adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[87], le service public d'eau potable est une compétence obligatoire des communes. Jusqu'au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal a été assurée en régie par le Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) Vals Loire Bionne & Cens[88].
La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines[89] et des métropoles[90], la communauté urbaine d'Orléans s'est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d'eau potable le , puis c'est la métropoleOrléans Métropole qui a pris cette compétence le .
La ville de Boigny-sur-Bionne est alimentée en eau potable par le forage Le moulin à vent, mis en service en 1981, pompant l'eau dans la nappe souterraine de la craie du séno-turonien[91].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[92], est assurée depuis le par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole[93].
Depuis le , la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l'exploitation des réseaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire métropolitain dont Boigny-sur-Bionne[94]. Le réseau comprend un réseau séparatif eaux usées de 14 537 ml et un réseau d'eaux pluviales de 10 779 ml. Sur la commune, on compte 9 stations de relevage pour les eaux usées[93]. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances varient de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[95].
La commune est raccordée à la station d'épuration de Chécy[98]. Cet équipement, d'une capacité de 25 000 EH, a été mis en service le [99]. Depuis mai 2016, son exploitation est assurée par Veolia[94].
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels[Note 6] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[100].
Une unité de traitement permettant la valorisation matière des déchets ménagers recyclables (corps creux, corps plats et multimatériaux) et la valorisation énergétique (incinération) des déchets résiduels est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia[101].
Boigny-sur-Bionne est situé dans l’académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d’Orléans Est.
La commune possède une école maternelle et primaire, l’école Montesquieu[102]. L'école maternelle compte 3 classes, pour environ 70 élèves (2018), l'école primaire compte 6 classes, soit environ 140 élèves. L'école compte également une classe plume qui accueille sept enfants autistes[103].
À proximité immédiate du village, l'école privée Notre-Dame est située sur la commune de Chécy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[105]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[106].
En 2021, la commune comptait 2 094 habitants[Note 7], en évolution de −3,68 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune a connu un fort accroissement de population entre 1968 et 1975, avec la construction en masse de logements destinés aux salariés d'IBM (l'entreprise comptait alors une implantation à Saint-Jean-de-Braye, et une dans le nord de Boigny), passant de 276 habitants en 1968 à 1 596 habitants en 1975. La croissance démographique a ensuite repris dans les années 2000, pour atteindre un total de 2 105 habitants en 2020.
La fête patronale a lieu le troisième dimanche de juin, pour la Saint Pierre[115],[116],[117],[118].
Début juillet se tient l'Île aux artistes, qui réunit peintres, illustrateurs, sculpteurs, sur l'île de la Bionne[119],[120].
En 2021, Boigny organise pour la première fois une marche dans le cadre d'Octobre rose[121],[122]. L'opération est reconduite sous la même forme en 2022 et 2023. En 2024, elle prend un format différent, avec un marathon de zumba.
Boigny s'est développée dans les années 1970 avec l'implantation d'un site d'IBM au nord de la commune, devenu par la suite Lexmark[140],[141].
En 2000, l'ancien site Lexmark — Les Trois Arches — a été le premier entrepôt français d'Amazon[142],[143],[144]. Se trouvant à l'étroit, Amazon a déménagé à Saran, toujours dans la métropole orléanaise, en 2007[145].
Plusieurs grandes entreprises[146] sont implantées à Boigny-sur-Bionne :
Pont médiéval sur la Bionne, probablement d’origine romaine (voie romaine d’Orléans à Sens). Une stèle commémorative rappelle qu'un détachement de l’armée Patton emprunta ce pont durant la Seconde Guerre mondiale le ;
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1870, réédité en 1991, 511 p. (ISBN978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loiret, Paris, CNRS, , 533 p. (ISBN2-222-02930-9)
Collectif, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, INED, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)
Boigny-sur-Bionne, ZAC de la Clairière, tranche 1, in Bilan scientifique 2019. Direction régionale des affaires culturelles Centre-Val-de-Loire, Service Régional de l’Archéologie, Orléans, 2022, p. 167-169.
Communions (activités nautiques dans la Bionne de 9:50 à 10:20) (1957, 13 min, muet, noir et blanc), Roger Prenois Visionner la vidéo sur Ciclic.
Pèlerinage du 19 juin 1965 (1965, 3 min, muet, noir et blanc, 16 mm), Émile Lauquin Visionner la vidéo sur Ciclic.
Pèlerinage de mai 1977, pèlerinage du 1er septembre 1978 (Fêtes, cérémonies, vie quotidienne) (1977-1978, 15 min, muet, couleur, super 8), André et Jacqueline Poupinel Visionner la vidéo sur Ciclic.
La fresque du château d'eau (2000, 5 min), A. Couturier et J. Boucher [vidéo] Visionner la vidéo sur Vimeo.
Le pigeonnier (2001, 9 min), Philippe Absous / Novimage.
Constat d'état préalable à la restauration de la Vierge aux Rochers de l'église de Boigny-sur-Bionne (2022), Catherine Bernard [vidéo] « Visionner la vidéo », sur YouTube.
Solutions alternatives aux eaux pluviales : retour d'expérience de la ville de Boigny-sur-Bionne (2021, 9 min), France Nature Environnement [vidéo] « Visionner la vidéo », sur YouTube.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Orléans comprend une ville-centre et 18 communes de banlieue.
↑Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
↑La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
↑Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Louis VII et son épouse Constance de Castille ont tous deux une rue à leur nom dans la commune.
↑Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cDenis Jeanson, « Toponymes Amadieu-Ambuassy », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
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↑Joseph Thillier et Eugène Jarry, Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300) contenant le Chartularium Ecclesiæ aurelianensis vetus suivi d'un appendice et d'un supplément, Paris, A. Picard et fils, , 634 p. (lire en ligne), p. 540.
↑Délibération du Conseil municipal réuni en session ordinaire le
↑Louis Rondonneau, Collection générale des lois : décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement Impérial : 3 juillet 1806 - 22 décembre 1808, vol. 10, Paris, Imprimerie royale, coll. « Bulletin des lois », , 434 p. (lire en ligne), 2e, p. 485-486.