Bolandoz | |||||
Vue sur le village et son territoire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Marie-Pierre Grandjean 2020-2026 |
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Code postal | 25330 | ||||
Code commune | 25070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bolandoziens, Bolandoziennes[1] | ||||
Population municipale |
374 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 10″ nord, 6° 06′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 590 m Max. 910 m |
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Superficie | 12,60 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Bolandoz est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants se nomment les Bolandoziens et Bolandoziennes.
Situé à une altitude allant de 650 m (village) à 950 m (côte de Bolandoz « Les Prédits »), Bolandoz se trouve sur le plateau d'Amancey (chef-lieu de canton situé à 4 km), à 35 km de Besançon et 25 km de Pontarlier.
Le plateau karstique sur lequel se situe le village est encadré à l'est par la vallée de la Loue et à l'ouest par la vallée du Lison (affluent de la Loue, elle-même affluent du Doubs).
Cette partie du plateau est majoritairement constituée de pâturages pour la zone située autour du village, et de forêts à majorité d'épicéas pour la zone s'élevant vers le sud, appelée « côte de Bolandoz ». Cette « côte » est en fait une crête montagneuse avoisinant les 1 000 mètres d'altitude et qui s'étend de Déservillers jusqu'à Longeville, en passant par Bolandoz, Reugney, et Amathay-Vésigneux. Plusieurs points de vue s'offrent aux regards, un en particulier situé en direction de Reugney au lieu-dit Le Temps, permet d'apercevoir les Alpes par temps clair.
Amancey | Flagey | Silley-Amancey | ||
Déservillers | N | Reugney | ||
O Bolandoz E | ||||
S | ||||
Levier (Labergement-du-Navois) | Levier chef-lieu |
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 404 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulans », sur la commune d'Éternoz à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Bolandoz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,6 %), forêts (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), terres arables (12,3 %), zones urbanisées (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Bollando au XIIIe siècle ; Bois Lando en 1311 ; Bolando en 1318 ; Boislando en 1367 ; Boislandol en 1410 ; Bolando en 1509 ; Bolandoz depuis 1629[14].
L'origine du nom n'est pas exactement définie, on peut cependant dire qu'au XIIIe siècle ce nom fait peut-être référence au patronyme de « Boland », et aurait été interprété par la suite comme le « bois de Landoz »
Dès l'âge du fer, l'homme signale sa présence sur la partie nord de la commune et se fixe sur une croupe qui commande à la fois ce terroir fertile et la voie Ornans-Salins.
Au Moyen Âge, Bolandoz est sous la tutelle de la seigneurie de Maillot. Patrie de Jean de Bolandoz (dit capitaine Brisbarre), chef des Grandes Compagnies qui, au XIVe siècle, s'empara du château fort du comte de Scey et terrorisa toute la région.
En 1364, le châtelain de Scey devient donc Jean de Bolandoz. Après s'être attiré les foudres de la comtesse Marguerite, pour s'être attaqué à un des membres de la famille comtale (Henri de Vienne), celle-ci le fait exécuter et confisque ses biens. En 1698, le peuple de Bolandoz profite d'un édit royal, pour acheter la « Justice » du village, et de ce fait devient son propre seigneur. Dans le même temps, un vicaire résident est affecté à Bolandoz afin d'y desservir son église. Ceci n'empêche pas le village de continuer de dépendre de la paroisse de Chantrans (à laquelle il est rattaché depuis le XIIIe siècle).
À la Révolution, Bolandoz, profondément attaché à sa pratique du culte, n'accepte pas les lois de la République. L'armée interviendra en 1793 mais le village restera « rebelle » jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le village de Bolandoz prospère grâce à une économie axée sur la production laitière. En 1848, il y a trois fromageries dans le village. En 1851 celui-ci compte 620 âmes, à cette époque, existaient trois hameaux dépendants de Bolandoz :
Aujourd'hui, le village ne compte plus que 390 habitants, la principale activité reste l'élevage de vaches laitières (8 exploitations agricoles en activité au début du XXIe siècle) et la production de fromages, parmi lesquels le comté. Il ne subsiste plus qu'une seule fromagerie (fruitière aussi appelée « chalet »). Une petite usine de tôlerie industrielle s'est installée à la sortie du village en direction de Reugney. Quelques activités touristiques se sont développées (randonnée, gîte d'étape et piste de ski de fond)[15].
Le Tour de France cycliste est passé par Bolandoz le 12 juillet 2019[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 374 habitants[Note 2], en évolution de −2,86 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Il fait ses humanités à Besançon, se consacre à la médecine et sera professeur à l’École de médecine de Besançon, nommé chirurgien-chef de l’hôpital et chef du service Saint-Joseph le 2 juin 1840. Il a le grand mérite d’introduire l’anesthésie à l’éther dès le mois de janvier 1847 à Besançon, trois mois et demi après la première mondiale de Boston et quarante jours après la première réussite parisienne ; il fut aidé en cela par monsieur Petey, dentiste industrieux. Il meurt le 24 août 1861 à 5 heures du matin à Montfaucon, au lieu-dit la Charade. Il est inhumé au cimetière de Morre.
Construit de 550 à 450 av. J.-C., il est fait de terre et pierre[15].
De nombreux tertres funéraires ont été découverts vers la fin du XIXe siècle, par l'archéologue Auguste Castan. Ces tumuli attestent de l'importance de l'occupation de la commune à l'époque du Hallstatt (de 900 et 450 av. J.-C.). Citons le tertre funéraire circulaire de « Derrière le Mouthier » qui a un diamètre de 5 mètres. Parmi les vestiges trouvés sous un lit de pierres de 40 cm, citons : du charbon, des poteries fragmentées, rouelles, fibules et autres bracelets. Tous ces objets, comme ceux des autres tumuli de Bolandoz ont aujourd'hui disparu[15].
L'Église dédiée à saint Georges[Lequel ?] est du type église-halle ; elle date du XVIIIe siècle. Entièrement reconstruite en 1723, à l'exception du clocher-porche qui a été construit en 1860. Cette église, dont les vitraux viennent d'être restaurés, recèle de très belles pièces entre autres :
Il existe trois « fontaines » (nom donnés aux lavoirs / abreuvoirs dans le Haut-Doubs) à Bolandoz.
Sur la « côte » de Bolandoz, se trouve le site de Rochanon. On peut voir sur ce site, but de promenade, le rocher de Rochanon, la Vierge de Rochanon (statue de la Vierge située dans une cavité en surplomb de la route) ainsi que la cascade de Rochanon[26].
C'est en 1721 qu'un certain Guyonvernier habitant déjà sur le site de Rochanon (étymologiquement : « roche à eau ») construisit sur les ruines d'un ancien bâtiment du XVIe siècle, un petit hameau constitué de deux maisons d'habitation, d'un bâtiment abritant trois moulins et une forge (appelé moulins de la Roche), d'un autre bâtiment avec une scierie, une huilerie et une ribe (sorte de moulin comtois servant à broyer le lin et le chanvre).
Un étang servait de réservoir afin d'alimenter les moulins, permettant ainsi aux habitants de Bolandoz de venir y faire moudre leurs récoltes et profiter des services offerts par la forge, la scierie et l'huilerie.
Malheureusement, cet endroit très difficile d'accès fut rapidement délaissé pour d'autres moulins situés dans des endroits plus accessibles et au fonctionnement plus régulier (le débit du ruisseau de Rochanon est en effet très fluctuant). Ce fut donc la ruine pour le hameau de Rochanon qui disparut juste avant la guerre de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui, pratiquement aucune trace de ces moulins[27].
Datant de 1841, cet oratoire mesure 270 cm sur 270 cm. Il se trouve Grande-Rue.
Une mairie-école, datant de 1841 et 1842, construite selon les plans de Baille et Deville, règne au 1, rue de la Mairie.
En pierre, fer et fonte, elle fut construite pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Rue de l'Église.
Construite de 1907 à 1910, l'ingénieur de cette dernière fut Laborie. Elle se trouve 27, rue de Salins.