Le nom de la localité est attesté sous les formes Bollevilla et Bolevilla vers 1145[2], Bollevilla entre 1172 et 1180[3], Bolevilla vers 1280[4], Bolleville en 1555[5].
Réunie en 1972, (avec Baudreville / Saint-Sauveur-de-Pierrepont) à Saint-Nicolas-de-Pierrepont. Créée en 1982, (avec Saint-Sauveur-de-Pierrepont) à partir de Saint-Nicolas-de-Pierrepont.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 360 habitants, en évolution de −2,96 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Église Saint-Pierre (XVe, XVIIe – XVIIIe siècles) avec son cadran solaire (XVIIIe) et son clocher avec toit en bâtière. Elle abrite des fonts baptismaux et leur couvercle à six volutes (XVIIIe), les statues de saint Étienne (XVIIe), de saint Wandrille (XVe), un tableau représentant une descente de la croix (XIXe), ainsi qu'une verrière (XXe) de Charles Lorin[7].
Sous l'épiscopat de Richard de Bohon évêque de Coutances entre 1151 et 1179, Jourdain II de Barneville donne à la léproserie des rentes en sel et en froment, cette dernière était assise sur deux héritages que la charte qualifie : « alleux du bourg neuf de Barneville », et par une autre charte, le même donne deux acres de terre situées dans la Couture du Grand Ru[15].
En 1175, Guillaume de Barneville dit La Rochelle, fils de Jourdain Ier, vendit, avec l'accord de son frère Jourdain II, pour 60 sous angevins, un demi champ de vigne à Hatainville[16].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 33.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 99.
↑Son petit-fils, Jules Traisnel (1784-1833), sera maire de Bricquebec[7].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 35.
↑Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN2-9505339-1-4), p. 31.