Bopa, qui est le chef-lieu de la commune, se présente comme un quadrilatère allongé vers le sud et couvre une superficie de 365 km2 soit 22,7 % de la superficie du département du Mono. Elle est divisée en sept arrondissements avec soixante localités, à savoir : Agbodji (sept villages), Badazoui (neuf villages), Bopa (treize quartiers de villes), Gbakpodji (six villages), Lobogo (onze villages), Possotomè (huit villages) et Yégodoé (sept villages).
Au sens onomatopéique des faits, le nom Bopa est attribué ou retenu comme dénomination de cette commune à partir d'une vieille dame. Cette dernière, jadis fut la seule et unique vendeuse de « Agbo » (Bouc) dans l'ayizogbé ainsi que le sahouêgbé (langues interactives du Mono) au beau milieu de nulle part (lieu non identifiable par tous). C'est ainsi que pour aller précisément dans cette zone , les villageois disent : « je » vais... ou « nous » allons à « côté de » ou encore « non loin de » là où une vielle vend du « Agbo ». Du coup, « Akpa » étant le signifiant de « côté » en vue d'une référence sociolinguistique, « Agbo » est de ce fait emprunté comme un signifié temporaire d'où : Agbokpa par omission du particule dicto modale « A » qui est au préalable antéposé à « kpa ». Ce qui revient en une transcription linéaire de « bouc / côté » pour exprimé l'intention d'aller à côté de la vendeuse de bouc.
Considérant l'évolution humaine et le changement progressive voire le brassage interculturel dû aux réalités humaines si non l'alternance codique du français en tant que langue de travail jusqu'à présent « officielle » et mise en contacte du ayizo, Agbokpa est devenu par abs -lingua (erreur de langage) : Bopa.